Chapitre 3, le coup de téléphone.

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Lelendemain j'étaie à bout de force, complètement angoissé,revivant minutes après minutes mes années de harcèlements.Crisesd'angoisses après crises d'angoisses, n'en pouvant plus je me décidea appeler un des soignants du CMP (centre médico psychologique) afinde parler et de savoir quoi faire car j'étais plus que perdue.Malgréma phobie immense des appels (merci la phobie sociale) je compose lenuméro et demande K.Il me répond écoute mes angoisses puis me ditde m'en foutre...Merci mais on me la déjà dit, j'espéraisquelque chose de plus pertinent mais bon, que peuvent ils direntd'autres?Venge toi?Non, impossible .Je lui fais part de mesenvies de suicides ; lui expliques mes scénarios bienréfléchie.Après m'avoir écouté il me dit, si tu est si mal queça, va au urgences, tu seras mises a l'abri de toi même.

J'en étais terrifié rien qu'a l'idée mais je me suis mis un ultimatumque j'ai annoncé a mes parents « : Si demain je suis dansle même état qu'aujourd'hui on va a l'hôpital » Oui « on »car impossible pour moi d'y aller seule avec la peur au ventre.Au furet à mesure de la journée, je me rendais compte que l'hôpitalétait le seul débouché possible pour moi.Peu a peu je merésignais, a tel point que pendant la soirée je suis partiechercher une valise et que j'ai commencé a faire mes affaires ;T-shirts, pantalons, culottes, chaussettes, gilets, pyjama, etsurtout, de quoi m'occupais, mes cahiers d'art thérapie, le dernierlivre que l'on m'a offert , du papier et de quoi dessiner sansoublier de quoi fumer. Après avoir fini ma valise, je pris mesmédicaments (antidépresseur anxiolytique et somnifère) et essayatant bien que mal de dormir.

Témoignage, hospitalisationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant