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Chap. 7 Penchant...

Kagami n'en peut plus... Il se sent provoqué... mais il n'a pas le droit, n'est-ce pas ? Bonne lecture !
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Chap. 7 Penchant...

[Kagami]
"Yosh ! On vous a défoncés !
-Taiga, calm down !"
J'essuyai mon front en exhibant un sourire goguenard.
"Arrête avec ça, y a personne à draguer ici ?
-Pourquoi ? Vous êtes tous sous mon charme ? ris-je.
-Idiot."
Je reçus un coup sur l'arrière de la tête et grognai légèrement.
"Dès que je pars, ça se relâche ? Au boulot, les nigauds !
-Alex ?!
-Ça sert à rien de serrer les fesses quand j'arrive ! Et déposez ce ballon : on va à la salle. Tout de suite !"
Je souris en passant mes bras autour des épaules de deux amis et nous nous dirigeâmes dans le gymnase, juste en-dessous.
Nous y passâmes deux heures environ. Puis, quand je sortis, un bras autour des hanches de mon frère de cœur, mes yeux ne purent que s'agrandirent de surprise à la vision qui leur était offerte.
Du terrain face à nous, s'échappaient des insultes de jeunes adolescents. Notre équipe avança vers eux.
"Aomine ?! m'exclamai-je. Putain !"
J'accourus aux côtés du bleu, qui posa une main devant moi en essuyant sa bouche ensanglantée.
"Sensei, ça vous concerne pas."
Je l'écartai doucement de moi, et n'eus même pas le temps de lever les yeux vers les autres adolescents présents ; ils avaient fui, sans doute apeurés par mes amis.
Légèrement amoché à l'œil, et les lèvres sanguinolentes, le métis se tourna vers moi.
"Vous n'aviez pas besoin d'intervenir..."
Il chancela et se retint à mon bras.
"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
-Rien, je me suis engueulé avec ces gars... Des gens qui ont arrêté de jouer. Des lâches."
Je souris légèrement et passai un bras autour de ses hanches.
Je l'accompagnai jusqu'à un banc et l'y assis en déposant mes mains sur ses épaules.
"Fais attention à toi, Aho.
-Sensei...
-Taiga ! Tu vas pas y échapper ! On a dit qu'on faisait un petit match pour clôturer la semaine ! C'est toi qui a proposé l'idée !
-J'arrive, souris-je en essuyant le menton tâché de sang de mon élève préféré. Te mets pas dans la merde comme ça..."
Je m'éloignai, me retournant juste pour saluer le jeune homme.
"C'était quoi ça, Taiga ?
-Rien, juste un élève en difficulté.
-Et ceux pas en difficulté, tu couches avec ?!
-Comment ça ? m'étonnai-je en fronçant les sourcils.
-Juste un élève, vraiment ?"
Je souris doucement.
"C'est peut-être plus que ça, non ?
-Ouais, je suis assez proche de lui...
-Tu te comportes comme avec nous avec lui ?
-Ouais..."
Les regards qui pesaient sur moi me firent éclater de rire.
Je ne savais pas quoi en penser... Aomine... Comment ce gosse... putain ! Je comprends pas ma tête !

Je n'aurais pas dû venir...
"Taiga, t'es tout tendu...
-Mm...
-C'est parce qu'il joue pas ?
-Je peux pas rester... Ça te dérange si j'y vais ?"
L'homme observa mes poings serrés et me sourit.
"Je te raconterai.
-Merci, Tatsuya."
Je m'éloignai à pas raides, quittai l'excitation de ce match dégoûtant. Tōō contre Rakuzan. Mais sans aucun miracle. Dans le hall, j'achetai une canette, puis sortis.
Je fis quelques pas.
Assis sur les marches, un jeune homme semblait vide de toute émotion. Je m'assis à ses côtés. Il ne me regarda qu'à l'entente du chuintement significatif de la capsule perçant l'aluminium.
"Sensei..."
Je lui tendis ma boisson qu'il saisit, assez surpris, puis l'apporta à ses lèvres. Une de mes mains passa derrière son dos, mon bras touchant celui-ci. Mon corps se pencha inconsciemment vers le sien, mon épaule appliquant une légère pression sur la sienne. Impossible de me réfréner.
"Vous comprenez pourquoi je suis énervé ?
-Bien sûr... Je sais même pas comment tu peux garder ton sang-froid... À ton âge, j'aurais explosé... Je suis impulsif.
-Vraiment ? s'amusa le jeune homme en me rendant la canette.
-Je sais pas si beaucoup d'élèves disent suck my dick à leur professeur, sous prétexte qu'il aurait émis l'hypothèse qu'ils ne travaillent pas assez...
-Ça veut dire ?"
J'explosai de rire, jusqu'aux larmes ; le hâlé grogna d'agacement. Puis, calmé, avec sérieux, je me plaçai de nouveau contre lui et le regardai droit dans les yeux.
"Suce ma bite," lâchai-je avec un sourire carnassier.
Les secondes passèrent et l'homme rougit de plus en plus, gêné. Cela m'amusa, alors, le visage détourné du sien, mais le contact de nos yeux toujours présent, j'apportai la boisson à ma bouche. Le doux liquide coula le long de ma gorge, tandis que mes lèvres se régalaient du goût des siennes. Je le fixais et ma main décida de cesser d'être raisonnable, quitta la marche pour la hanche gauche d'un jeune adonis perdu.
Je lui rendis la canette, à moitié vide, et le resserrai contre moi. J'avais de terribles envies... mais je ne pouvais pas... Je déposai mon menton sur une de ses épaules. Il regardait le vide, face à lui.
"Sensei, c'est bizarre, assura-t-il en buvant une gorgée.
-De quoi ?"
Il n'ajouta rien.
Je me levai et m'étirai.
"La Winter cup, ça te dit quelque chose ?
-Nan...
-C'est le prochain tournois inter-lycées. Et je veux que tu le gagnes.
-Pourquoi ? Le seul qui puisse me battre, c'est moi.
-Prouve-le.
-Alors jouez contre moi."
Je souris légèrement.
"Pas encore. Sois le premier d'abord. Tu es endormi, si tu veux jouer contre moi, réveille-toi."

"Bien... Bien... Attention Akiko ! Aomine, s'il te plaît, calme-toi sur les tirs, j'ai cru que t'allais la décapiter. Ho, Ichinose ! Ça s'appelle un marché ça !"
Je soupirai.
Un groupe de jeunes filles gloussaient ; je leur fis signe de s'y remettre. Elles pensaient que je ne comprenais pas ces regards vers moi... d'autres étaient convaincues qu'elles étaient mes favorites... Non...
En venant ici, je m'étais promis de ne pas faire de préférences, et que de toute manière, je n'aurais pas à me poser de questions... Aomine... il était différent.
J'avais eu deux instants d'une profonde faiblesse ; deux fois, j'avais oublié mes fonctions de professeur, mais je m'étais retenu... difficilement...
Un dribble simple, puis un tir souple dans un angle. Je donnai un coup de sifflet long pour annoncer la fin, puis reposai loin de moi - et de mes tympans - le petit morceau de plastique.
"Bien, on va commencer les notations au prochain cours. Concentrer-vous bien et ayez de la bonne volonté et ça ira bien. Vous pouvez y aller."
Les adolescents se dispersèrent ; je reçus un regard ennuyé du tanné : il n'irait pas en cours. D'un mouvement de tête, je lui fis signe de rester.
"Vous voulez me parler ?
-Mm...
-Sensei ?
-La Winter cup commence bientôt, non ?
-Après les prochaines vacances, je crois.
-Tu veux que je vienne ?"
Le tanné haussa les épaules.
"Faites ce que vous voulez.
-Aomine, c'est à toi que je demande. C'est pour toi. Tu préfères que je sois présent ou pas ?
-Ouais...
-Je ferai ce que je peux alors. Je te promets pas d'être là à chaque fois : je dois beaucoup m'entraîner."
Je laissai une main se perdre dans son dos, mais la rattrapai soudain pour la coller proche de moi ; il n'avait pas réagi...
"Si on vous prend avec moi, vous vous ferez engueuler.
-Tu t'inquiètes pour moi ?" ris-je.
Un air bougon me répondit.
"Je vous préviens juste.
-Et c'est très gentil de ta part..."
Carnassier, j'avais relevé son menton vers lui, avais approché nos visage. Après une brève seconde à dévorer ses yeux des miens, je m'écartai en détournant la tête. Ce gamin me rendait fou...
"Vous avez cours normalement, non ?
-Tu connais mon emploi du temps ? Tu me regardes quand t'es sur le toit ?
-Ouais, parfois. Faut bien que je fasse quelque chose. Et vous voyez bien que je vous regarde, non ?
-Effectivement... souris-je, séducteur. Et si tu veux savoir, ma classe est en sortie."
Le bleu fixait le gymnase, au loin.
"Vous perdez souvent ?
-La dernière fois, je ne m'en souviens plus," m'amusai-je.
Il laissa un petit rire lui échapper.
"Mais comment se fait-il que vous ne soyez pas déçu ?"
Je m'assis et lui fis signe de m'imiter.
"Tu sais, je suis un peu perdu... Être déçu par le basket... Ça me semble impossible... mais quand je te vois... j'ai l'impression de comprendre..."
Je passai une main dans ses cheveux, comme fasciné.
"T'as pas eu la même chance que moi... Aux US, y avait toujours des gens plus forts pour me pousser toujours plus haut. Beaucoup de gens jouent là-bas. Toi... on t'a presque limité à une équipe qui t'a étouffé, je me trompe ?
-Des joueurs plus forts que vous ?
-Ça t'étonne ? J'ai commencé à devenir connu vers mes dix-sept ans... pas comme toi qui étais déjà l'as de la génération des miracles à douze ans..."
Il hocha la tête.
"J'aurais aimé avoir votre chance..."
Je retirai ma main de ses cheveux.
"J'aurais aimé que tu l'aies."
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J'espère que ça vous a plu ! Rendez-vous demain pour la suite si tout va bien : je pars en festival jusqu'à lundi et je sais pas si ça sera possible que je publie... mais je vais tout faire pour ! Bye, Kagamine