Chap. 8 Réunion

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Voici voilà le chapitre suivant avec un peu de retard ! Bonne lecture !
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Chap. 8 Réunion

[Aomine]
"Vous êtes nuls. Tous autant que vous êtes.
-Dai-chan...
-Je ne joue que dix minutes et je les détruits tous. Arrêtez le basket, c'est un conseil."
Je sortis du gymnase et donnai un coup de pied dans une poubelle métallique, avec une profonde exaspération. 
"Dai-chan...
-Laisse-moi...
-Kagami-sensei n'est pas là...
-Mm... grognai-je. Et alors ?
-Dai-chan, je ne suis pas idiote ; je vois bien qu'il te calme, que tu aimes être avec lui."
Il devait s'entraîner... son passé de grand joueur lui manquait sans doute.
"Les éliminatoires sont terminées. La semaine prochaine, le véritable tournois commence. Nous rencontrerons vite Muk-kun.
-Et Tetsu ?
-Tetsu-kun a changé de lycée. C'est Ki-chan qui l'a poussé à cela.
-Il est à Kaijo ?
-Oui. Et j'ai vu un enregistrement de leur dernier match. Ki-chan est sa nouvelle lumière. La rencontre risque d'être assez sérieuse.
-Même avec Tetsu, il peut rien contre moi. Tu verras."
Je soupirai d'ennui.
Je ne l'avouerais jamais, mais l'absence de mon professeur m'énervait. J'avais besoin qu'il me dise que je devais continuer, qu'il me soutenait. Rien que le voir me détendait. J'étais vraiment bien avez lui...

"C'était plutôt bien ! Je suis fier de vous, vous avez tous fait des efforts et des progrès ! Nous allons donc passer à un cycle un peu plus délicat : la piscine."
Des soupirs et geignements s'élevèrent dans es rangs.
"De toute façon vous serez tous dans la même tenue. Bien sûr, les filles, pas de deux pièces, y a toujours la moitié qui part et après ça part en hurlements hystériques. Pour les garçons, pas de short de plage. Évitez le trop moulant aussi. Après si vous préférez les slips ou les caleçons, je ne dirai rien. À la semaine prochaine !"
Son regard insistant me fit comprendre qu'il voulait s'entretenir avec moi.
Nous attendîmes que tous les autres soient partis, que les filles l'aient délaissé. Il s'avança vers moi.
"J'aurais aimé venir samedi...
-Vous n'avez rien manqué, soupirai-je.
-Si, je sais bien que si... J'aime te voir jouer : tu me rappelles les US. Et si ça te désespère autant, j'aurais aimé pouvoir te parler après, je pense. Si ça te fait du bien...
-Évidemment."
Il sourit légèrement.
"J'aime pas te voir aussi déprimé... tout le temps... et tu fais comme si ça te touchait pas..."
Il lisait en moi, penché sur moi, une main sur une de mes joues.
"Tu te souviens des scores ?
-Non, on a doublé les leurs au moins, voire triplé.
-Mm... mais le tournois va se resserrer... Et tu vas revoir tous tes anciens coéquipiers. Je sens que cela va être intéressant.
-Je ne sais pas, lâchai-je, blasé.
-J'essaierai d'être là, le plus possible."
Je souris légèrement, et l'observai s'écarter d'un demi-pas.
"Tes anciens coéquipiers sont assez particuliers, non ?
-Ouais... Ils savent jouer au moins. Mais ils ne m'ont jamais battu. Aucun d'entre eux.
-T'es plus que talentueux... Aomine... C'est une qualité.
-Parfois j'aimerais jouer moins bien...
-Abruti ! Ton jeu est si exceptionnel...
-Mais si je ne peux pas jouer, ça sert à rien !"
L'homme sembla s'attrister.
"Je te ferai jouer. Et je te promets que tu donneras tout.
-Sensei...
-Je veux que la bête se réveille d'abord... Tu penses que tes amis peuvent faire ça ?
-Ouais, au moins."
Il sourit légèrement et me fit signe de partir d'un mouvement de menton.
"T'as cours."

"Réveille-toi !
-Nn...
-Aka-chan veut revoir tout le monde. Il a quelque chose à vous dire."
Je soulevai le magazine érotique de mon visage et me redressai sur les sièges des gradins s'emplissant doucement.
"Je sais."
Je me levai, l'air grave.
"Je le sais très bien. Reste ici."
Après une brève étreinte à ma meilleure amie, je m'éloignai, sortis, et me dirigeai vers le point de rendez-vous. Midorima était déjà présent, une paire de ciseau fermement emprisonnée entre les doigts de sa main droite. Murasakibara me rejoignit, en grognant.
Je descendis quelques marches jusqu'à un distributeur, achetai un paquet de chips, puis allai m'assoir sur les marches. Je lançai mon bien en arrière.
"Merci, Mine-chin.
-Tu t'es lavé les mains ?"
Un soupir répondit au vert. Rien n'avait changé.
"Aominecchi ! Midorimacchi ! Murasakibaracchi !
-Bonjour, Aomine-kun, Midorima-kun, Murasakibara-kun."
Je levai un regard à l'uniforme bleu marine de Tetsu et bâillai d'ennui.
"Pourquoi Akashicchi est en retard, alors que c'est lui qui nous a convoqué ?
-Il est comme ça..."
Je soupirai longuement.
Le blond sur son téléphone, le violet plongé dans un emballage, le vert concentré sur sa paire de ciseaux, mon ancienne ombre souriant, heureux de nous voir rassemblés... rien avait changé. J'étais énervé par cela. Des pas résonnèrent derrière nous, en haut des escaliers.
"Shintaro, Atsushi, Daiki, Ryouta, Tetsuya, je suis content que vous soyez tous là, que nous soyons de nouveau réunis. J'ai quelque chose à vous dire."
Je décrochai en apercevant une silhouette se diriger vers nous - donc vers l'entrée du gymnase. Mon professeur était là. Il me sourit et décida de rester à l'écart, un œil protecteur sur moi. Si loin qu'il était, il ressentait la tension entre nous.
"Je suis content de voir que vous semblez tous déterminés. La prochaine fois que nous nous verrons, nous nous affronterons, nous serons adversaires. Daiki, qui est cet homme qui te regarde ?
-Vous ne le connaissez pas ? m'étonnai-je.
-Que fait-il ici ? Et qui est-il ?"
Le regard noir que lui attribuait mon ancien capitaine, le poussa à s'avancer, les sourcils froncés.
"C'est impressionnant de vous voir tous ici. J'ai hâte de vous voir jouer.
-Je ne t'ai pas autorisé à venir nous perturber... Shintaro, prête-moi tes ciseaux.
-Pourquoi ? interrogea le tsundere, sur la défensive.
-J'ai besoin de me couper les cheveux, ils me dérangent.
-Tu me les rendras."
En descendant les marches, en fixant le rouge droit dans les yeux, la framboise saisit la paire de ciseaux, et s'avança lentement, d'une démarche doucereuse.
"Je n'aime pas les gens qui ne se présentent pas, même si ce ne sont que des gamins.
-Des gamins. Tu ne sais pas à qui tu parles."
Je n'aimais pas cette voix...
Soudain, sans prévenir, le petit tendit brutalement le bras en direction du visage de l'américain qui évita de justesse, recevant une égratignure qui se transforma en une légère ligne de sang.
"Sensei ?!
-Bien... Tu as bien évité, je te pardonne, pour cette fois."
Le professeur rit.
"Et toi, tu sais à qui tu parles ?"
Les yeux vairons de l'empereur croisèrent les iris flamboyants du célèbre numéro 10.
"On ne me regarde jamais de haut."
Je me levai brutalement, sans savoir quoi faire.
Il allait flancher, il allait s'écrouler au sol, sensei... Mes yeux s'écarquillèrent : les genoux d'Akashi se pliaient, ployaient sous la dureté impénétrable de celui à la peau désertique.
"Aka-chin..."
Comme lassé, l'adulte s'avança vers moi ; il posa une main sur une de mes épaules.
"Sensei, je veux jouer contre vous.
-Bientôt, quand tu seras premier. Après tout, le seul qui puisse te battre, c'est toi.
-Je veux jouer maintenant."
Une vague d'excitation me parcourut ; il la remarqua immédiatement.
Le bel homme se pencha sur moi, sa main ébouriffa mes cheveux.
"Dépêche-toi, ton premier match va commencer. Je te regarderai."
Il s'éloigna lentement.
"Qui est cet homme ?
-Tch... J'ai du mal à croire que vous aimez le basket, si vous ne connaissez pas Kagami Taiga. Et oubliez pas : le seul qui puisse me battre, c'est moi."
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Le petit côté protecteur, des deux côtés, cache certains sentiments inavouables, mais qui risquent fortement de s'exprimer... Rendez-vous demain/quand je pourrai ^^' pour connaître la suite ! Bye, Kagamine

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