Chapitre 1

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3 ans plut tard

Plus que deux et je pourrais enfin dire que ce fichu déménagement est enfin terminé. J'attrape l'un des derniers cartons, et le pose dans l'ascenseur. Une aubaine pour moi que mon nouvel immeuble en soit équipé, je ne me voyais vraiment pas monter sept étages, les cartons à bout de bras. Enfin, le dernier carton est posé au sol, plus qu'a s'introduire dans cet ascenseur et à appuyer sur le bouton de mon étage. Je pense en être encore capable, cela ne devrait ne pas trop me demander d'effort. Une fois la porte refermer sur mes cartons et moi même, une légère secousse m'indique la début de ma monté. Mes mains posées de part et d'autre de mon corps, sur mes hanches, je pousse un profond soupir. Je sent mon t-shirt me coller au corps, tous ce que j'adore... noté le côté sarcastique. Le seul miroir, dont la cabine est composée, me renvoie une image effroyable de ma personne. Mes cheveux blond, préalablement réunit en une haute queue de cheval, sont désormais complètement décoiffés. Plusieurs mèches rebelles tombent sur mon visage écarlate et mes fine épaules. Quelque égratignure apparaissent dessus de-là sur mes bras nues, un bel hématome, d'une teinte bleutée apparaît doucement sur ma joue gauche, ça m'apprendras a croire que je suis capable d'aller plus vite qu'une porte qui se referme.

Note à moi même : ne plus jamais essayé de passé in extremis dans une porte qui se ferme, toujours la retenir.

On pourrais presque croire que je me suis battu avec un chat sauvage. Mais non, je suis juste une personne comme une autre qui réalise son déménagement, bon une personne plus que maladroite, mais une personne comme une autre quand même.

L'ascenseur finit son ascension dans un petit ding sonore. Je m'abaisse, prend l'un des cartons, tandis que du bout du pied, je fait glisser sur le sol, le deuxième jusqu'à ma porte. Encore un petit effort. Je repose le carton que je tiens dans mes bras afin d'ouvrir la porte, puis pousse le tous du bout du pied. Malheureusement pour moi, le carton posé sur l'autre n'a pas vraiment apprécié le court voyage. Ce dernier tombe dans un fracas de vaisselle pas possible.

Est-ce que le mot « fragile » écrit au marqueur noir sur tous les côté de ce carton aurait du me dissuader d'agir ainsi ? Sûrement

Oups.

Un rire grave se met soudain à résonner derrière mon dos.

Vous voulez peut-être un peu d'aide ?

Et tu ne pouvais pas me le proposer avant que je me tape tout un camion de carton ?

Un grand blond, au physique carré, se positionne près de l'ascenseur et me toise de son regard océan, les bras croisés devant lui sur son torse, faisant ainsi ressortir quelques muscle à peine dessiner sous son t-shirt noir.

C'est gentil de votre part, mais je pense pouvoir me débrouiller. Je sourit poliment

Très bien comme vous voudrez. Vous venez d'emménager ?

Non pas du tous, j'aime faire prendre l'air à mes affaires dans divers carton, vous savez, chacun ses petits hobbits.

Perspicaces, je répond simplement.

Monsieur mèches rebelles me regarde d'un air amusé, avant de me sourire, et d'ajouter.

Adrien, je suis le voisin d'en face, si vous avez besoin de quelques chose, faites moi signe, on ne sait jamais.

Mélanie, merci, mais ça devrait aller.

Oh et j'ai failli oublier, faites attention, la femme qui se trouve sur le même palier que nous, est comment dire, assez irritable. Sur ceux, bonne fin de journée.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 04, 2018 ⏰

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