chapitre 25 mise au claire.

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Aujourd'hui je reprenais les cours.

Après cette mini fête de retour, Lenoon s'était montré très distant avec moi. Et ça m'énerve sa bipolarité extrême.

Et tu t'attendais à quoi : viens mon amour voguons ensemble vers les fleuves arc-en-ciel.

Tu peux pas la fermer plutôt conscience !

Maman a tenu à me déposer, puisque monsieur était parti très tôt ce matin à pied. En regardant la paysage, je me demandais pourquoi ? Avais je étais trop entreprenante? Avant il été tellement gentil que sa mauvaise humeur était revenu au galop ?

- on est arrivé ma chérie, me coupa maman dans mes réflexion.

Je regarda le lycée. Je n'étais parti que 2 semaines, mais j'avais l'impression de refaire ma rentré.
je fis une bise à maman et descendit de la voiture.

*

Tous les regards étaient braqués sur moi. Plusieurs poufiasses m'avaient regardé d'un air méprisant et moqueur à la fois plusieurs fois. Et l'idée que tout le monde était au courant depuis qu'ils se payaient ma tête me traversa l'esprit. Après tout comment Lenoon l'aurait découvert?

J'avais toujours quelques bandages caché sous mon t-shirt mais regretta très vite d'avoir mis un short laissant apercevoir celui que j'ai à la cuisse.

Cette journée allait être terrible. De un Aoki ne sera pas là, elle a attrapé une grippe, de deux j'allais croisé Dorothée et de trois, devinez qui viens en ma direction?

- Sacha s'il te plaît, cria Sam en me prenant le bras et j'esquiva ce geste avec la plus grande agressivité qu'il existait.

Je me retourna pour lui faire face. Lenoon n'y ait pas allé de main morte, son visage avait encore quelques égratignures et il avait un bandages sur sa lèvres inférieur.

- quoi? Tu t'es trompé je pense que ta chérie, t'attend déjà en classe, dis je d'un ton méprisant.

Ces yeux qui étaient d'un bleu océan étaient devenu bleu orageux. Il avait des cernes sur le visage et les yeux rougis. Je me sentis presque un peu mal.

- je...on peut se parler à la fin des cours....s'il te plaît, me supplia t il.

Je devais.... Avoir sa version des faits. Même si je sais qu'il allait me lancer des tas d'excuses minables, je voulais l'écouter. Je hocha donc de la tête et tourna les talons.

Arrivé en classe, Dorothée était effectivement déjà là, manipulant son téléphone. J'avais envie de m'approcher d'elle et de lui cracher au visage, mais je me retins et préféra changer de place.

**

La journée avait été longue. Heureusement aucune moquerie ouverte à mon égard n'avait été faite.

Perdus Dans Ton RegardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant