3, l'infirmière

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Anastasia s'apprêtait a rentrer chez elle, son manteau marron clair sur les épaules et cette écharpe en laine énorme autour du cou.

Elle entend au loin l'infirmière criait sur l'un des gardiens.

- C'est quoi ce bordel encore? Moi je vais partir de ce maudit hôpital si je continues a recevoir ce genre d'épave ! L'infirmière est rouge de colère, sa blouse blanche se balance dans tous les sens, en même temps que ses gestes violents.

Anastasia court vers l'infirmière afin de faire preuve de curiosité et de savoir ce qu'il se passe. Elle utiliserai surement l'excuse de venir en aide.

- Qu'est-ce-qu'il se passe? Mademoiselle Duroy est en panique, elle espère juste que ce ne soit pas l'un de ses patients à qui elle tient tant.

- Ble, le fameux assassin, je vais m'occuper de lui. Je pense que j'en aurai à peu près pour tous les jours. L'infirmière est révoltée, c'est la chose qu'elle déteste le plus dans l'hôpital. Recevoir des patients tout droit sortis de la torture.

Anastasia s'approche des gardiens qui portent le détenu. Timor est tenu par les gardiens, il est décomposé, il ne tient pratiquement plus debout. Son corps est lâche, presque sans vie. Son corps est signé par des bleus et des troues noirs. Ses poignets et ses chevilles sont rouges écarlates et irritées, ce qui donne un aspect dégoûtant et horripilant. Les marques rougeâtres nuancées au violet sont affolantes à regardé et pas supportable pour Anastasia. C'est comme si il venait d'être fouetté au Fer Rouge d'une violence atroce.

Anastasia tombe dénue.

- Mais qu'est-ce-que vous lui avez fait ?! Anastasia change directement d'humeur et devient agitée et très énervée.

- On l'a puni Mademoiselle, je ne crois pas que vous ayez le droit de nous en dire un mot. L'un des gardien se montre très froid et direct pour répondre à la nouvelle psychologue. Pas beaucoup d'employés l'apprécient ici.

- Dégagez d'ici ! Vous en avez fini ! L'infirmière pourrait être contrariée au même point que Anastasia.

La jeune psychologue s'assoit à côté du patient afin de le surveiller de plus près bien que l'infirmière soit une professionnelle. Elle agit dans tous les sens pour trouver des crèmes, des produits spéciaux qui pourraient soulager sa douleur. Anastasia la regarde intensément, comme si c'était une sorcière qui allait utiliser de ses pouvoirs pour le guérir.

C'est vrai que Mademoiselle Duroy n'a eu Timor qu'une seule fois dans son bureau, mais elle s'est éprise de sa personnalité peu commune.

- Pourquoi vous continuez de travailler ici ? Demande Anastasia, curieuse.

- Si je pars de cet hôpital, tous les patients seraient morts. Je suis à leur disposition. D'après moi, personne ne mérite la mort, ce n'est pas une manière de punir. La mort est un cadeau. Ils veulent tuer ces patients, mais ils ne méritent ni la torture, ni la mort. L'infirmière affirme ses mots avec un plein de confiance.

Anastasia est blanche.

- Moi je pense qu'il y en a qui mériterai la mort. Comme Hitler, ou les personnes qui retirent la vie aux gens innocents et sans compte à rendre. Je pense aussi que les violeurs et les terroristes mériteraient de mourir. Ce sont des actes impunissable, juste la mort avec beaucoup de douleurs pourrait être efficace. Anastasia semble jeter des lasers brulants a travers la salle tellement elle montre de la noirceur dans ses mots.

- Votre Timor a violé plus d'une femme, et il a surement tué des femmes et des hommes innocents. Pourtant, vous êtes la, à vous inquiéter pour lui. L'infirmière est calme, juste poignante.

- Timor a un problème, et je dois savoir ce que c'est. Il n'est pas comme les autres dans cet hôpital. Elle parait dévastée.

- Si, il l'est. Tous les patients qui sont ici ont un problème qu'il faut comprendre et régler. Sauf que nous sommes pas des super-héros. C'est déjà a eux de se guérir, et si nous le faisons pas, ils se puniront eux-même. Pour moi, la pire des punition est de se rendre compte à quel point on est rien, juste quelqu'un qui doit guérir. L'infirmière termine sur ces mots. 

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