Une histoire d'écriture.

Chapitre 1.2

Je suis dans l'avion depuis une heure déjà et la fatigue me gagne. Je décide de faire une petite sieste, qui sait le trajet passera peur-être.

Quand je me réveille de ma sieste, je décide d'aller faire un petit tour aux toilettes. Quand je sors, je découvre un plateau de nourriture pour mon petit déjeuner. L'hôtesse est assise au siège à côté de moi. J'en profite.

-Combien de temps reste-t-il ?

- Il ne reste que quarante minutes.

Elle me tend un dossier remplit de papiers.

-Ce sont tout les détails concernant votre séjour.

-Merci madame.

Je feuillette les papiers, il y a mon planning pour deux jours. Ensuite, j'ai un jours de temps libres, et je reprends mon avion le soir.

Le second pilote, ainsi que l'hôtesse m'indiquèrent de remettre ma ceinture. L'atterrissage commence, je sens que l'avion descend. Je n'aime pas cette sensation, d'ailleurs, je n'aime pas prendre l'avion.

Je sens que les roues de l'avion commencent à se poser sur le sol, ensuite je sens que l'avion freinait. L'avion est totalement arrêté, les portes s'ouvrent. Je pars vers l'aéroport et passes récupérer ma valise.

Je cherche comment sortir de cette aéroport. Un grand sourire se dessine sur mon visage quand je vois la porte avec écrit «Exit». Je pars en direction de cette porte, et cherche un taxis. Je réussi à en arrêter un et je lui donne l'adresse de mon hôtel.

Le chauffeur met sa musique à fond, je ne supporte pas ça.

Il s'arrête devant un grand hôtel, je le paye, et descends pour partir en direction de la porte d'entrée. Arrivée devant le guichet de l'hôtel, je dois attendre que ma chambre soit prête, car elle n'y est pas.

Je décide de m'asseoir dans un des fauteuils du grand hall. Je sors mon ordinateur de son étui en cuir et commence à écrire. Quand je regarde l'heure, ça fait déjà une heure que j'attends ma chambre, et j'ai déjà un rendez-vous dans deux heures. Je décide de nouveau de me diriger vers le guichet ;

-Quand ma chambre sera-t-elle prête ?

-Elle y est, Harry va vous y conduire.

-Merci.

Je me tourne vers un monsieur d'une trentaine d'années, il a les cheveux bouclés d'un brun foncé. Ses yeux sont bleus. Je n'ai jamais vu des yeux aussi bleus.

Quand il m'ouvre ma chambre, il me rend ma carte aussitôt. Je ferme la porte et file prendre une douche. Je pensais que l'eau chaude m'aiderait à me détendre, pas du tout. Je sors aussi stressée que ce que j'y suis entrée. Je décide de laisser mes longs cheveux blonds boucler naturellement. Je met une robe bleu marine toute droite. J'enfile mes escarpins de la même couleur. Et repars à mon occupation : mon histoire.

Les paroles de Monsieur Jones me reviennent en tête. Il est vrai que j'ai déjà terminé deux tomes mais je ne les ai jamais fait lire, et je ne pense pas avoir assez de talent que pour oser les montrer à qui que ce soit !

Il est dix heures, mon rendez-vous est à onze heure. Je décide de partir maintenant pour être sûre de ne pas être en retard. Je passe me chercher un double Cappuccino sans sucre chez Starbucks. Ensuite, je pars à la recherche de ce fameux bâtiment. Après quelques minutes de marche, je le trouve. Le bâtiment est énorme, je me dirige vers l'entrée. Je passe à peine la porte qu'une jeune femme chaleureuse m'accueille.

-Madame Parker ?

-Oui.

-Veuillez me suivre.

Elle me dirige, vers un ascenseur, et je vois qu'elle appuie sur le bouton du dernier étage, c'est à dire, le bouton numéro quatre-vingt.

L'ascenseur est tout aussi luxueux que le reste du bâtiment. Les murs de cette cage sont noirs ornés de décorations dorées.

Nous sommes restées une dizaine de minutes, avant d'arriver en haut de l'immeuble. Quand nous sortons de l'ascenseur, nous traversons un long couloir de moquette grise. La jeune femme s'arrête devant une porte et sonne à une petite sonnette sur le côté de la porte. Elle ouvre la porte et s'exclame ;

-Monsieur Evans, votre rendez-vous.

-Faites la entrer.

La dame me fait entrer et repart aussi vite. Elle referme la porte derrière elle.

-Bonjour, madame...

-Parker. Abbie Parker.

-Je m'appelle Robert Evans.

-Enchantée Monsieur Evans.

Je suis dans une pièce énorme. Je pense que ça doit être son bureau. La pièce est très chic, les murs sont bleu marine, et les meubles en chêne, son bureau est vraiment très grand, mais, parfaitement rangé. J'apprécie. Derrière lui, il y a une grande baie vitrée, d'où je peux voire une partie des autres bâtiments de New-York, la vue doit être imprenable.

Monsieur Evans est très beau. Il est vêtu d'un costume noir. Ses cheveux sont enduits de gel, et, parfaitement coiffés, ses chaussures parfaitement cirées. Sa cravate n'a aucun plis, et, elle est soigneusement portée.

C'est alors que monsieur Evans me sort de mes pensées.

-.....