Partie un, chapitre 2.

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Mon corps a changé, je n'ai plus le physique d'un enfant. Maigrichon et osseux. J'ai pris du poids, sur mon ventre, et mes jambes. Mon torse s'est développé, comme une fille. Je dois faire du sport, il faut que je m'éloigne définitivement du corps d'une fille. J'ai des valeurs moi, des valeurs masculines. Un corps est en puberté à mon âge. 15 ans est une période de vie décisive physique, pour le reste de notre vie. Si on prend du poids, il sera difficile à le perdre et facile à en regagner plus tard. Si on en prend pas, notre physique sera plus ou moins équilibré.
À table j'hésitais, de m'exprimer, je suis plutôt comme ça, grosse tête à petite bouche. C'est ma famille quand même je peux partager mes idées de la vie de tout les jours (en plus que celle là n'a pas d'importance). J'avais peur des jugements, types de sports que je devrais faire.
« Le club sportif en ville, propose quoi comme leçon? » dis-je. « Tu veux t'y mettre? Finalement? », me répondu ma mère étant étonnée. Je l'ai regardé profondément dans ses yeux, « Oui. Finalement! » dis-je ironiquement. Ces remarques inutiles et humiliantes me rabaisse, et après les gens me demande pourquoi je suis timide. Elle me lança un regard foudroyant, et le reste du repas se passa en silence. On pouvait même entendre les cuillères dans les bols à soupe, entrain de grater le fond.
Je m'installa dans le bureau familial, l'ordinateur bien sûr prenait 15 minutes à ouvrir. Mes recherches commencèrent. Le nom du club sportif, est « Sport Personnalisé de Nantes », soit SPN. Plus j'y pensait, plus j'avais peur. Qu'est ce que le P, fait la dedans? Personnalisé. Personnalisé... Personnalisé! Je n'ai pas envie de personnalisé mon type de sport, j'ai envie de le faire avec le prof commun, avec tout le monde. Pas un prof pour moi même, seule.
Les options qui m'intéressent sont, la boxe française, le tennis et le trampoline. Pas possible de pratiquer le trampoline, le matériel était cassé. J'aurais du attendre pendant 5 mois jusqu'à l'arrivée du nouveau matériel. Je n'ai pas ce temps à perdre, moi.
Ma mère entra soudainement dans ma chambre, elle me fit en regard doux. Elle s'assit sur mon lit, près de moi. « Camille, je-je suis désolée pour ma réaction » dit elle, « elle était inappropriée.. ». Je n'ouvris point la bouche, elle me prit dans ses bras et me caressa les cheveux. « Bon, assez d'excuse, montre moi plutôt ce qui t'intéresse. » me chuchota elle dans l'oreille. Je lui présenta mes choix, ce qui m'intéresse plus au moins. Je lui ai montré la liste complète des types de sports pour qu'elle ai une idée générale. Je ne pensait pas venir à cette question: « Et, que pense tu de la gymnastique. C'est plutôt idem au trampoline alors que c'est pratiqué sur le sol. De plus, ta sœur pourra t'aider au niveau de la flexibilité.. Et le bateau? Ça te plaît non? ». En contradiction à ses paroles, je m'exprima, « Mais non maman! Tu le sais bien le bateau me donne le mal de mer. Et par rapport à la 'gymnastique', c'est un sport de fille du coup non merci.. ». Elle me regarda en désespoir et plongea dans le rang pour voir quel autre sports j'aimerais. Après une longue minute, je lui dit: « Pourquoi irait on pas voir les cours de tennis? ». Elle me sourit, « Biensur! Si tu veux on s'y rend demain à 9h? ». C'est un peu tôt 9h, j'aime prendre mon temps le matin. Bon n'importe. Je lui dit signe de oui avec la tête.

JulonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant