Et l'enfant touche la Lune.
Ses petits doigts se referment sur ses bords givrés.
Elle est froide comme une eau oubliée
un matin d'hiver et qui a gelé.
Grise, elle brille un peu,
Comme une luciole mourant a petit feu.
L'enfant sourit:
La Lune vit.
Elle vit sa vie en petite ronde,
Ronde seule
Autour de son idole la terre.
L'enfant s'accroche.
La Lune chante
Une douce mélodie faite de silence
D'un soupçon de magie
Et de beaucoup de rêve.
L'enfant caresse.
La lune est dure
Dure et un peu rugueuse
Comme une drôle de pierre.
Et l'enfant, doucement, s'en va.
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La vraie poésie
PoesíaLa vraie poésie N'est pas faite de règles. Je fais des alexandrins de treize syllabes Je fais rimer rire avec vie Et joie avec folie Mes vers sont bleus Mes parallélismes sont perpendiculaires Mes images sont des sons À défaut de faire briller les é...