Le Monde de Voba

Chapitre 5 : Le Monde de Voba

Nina ouvrit les yeux. Elle était dans une grande salle. La même que celle d'avant. Elle se leva, ne comprenant pas qu'elle ne soit pas morte noyée. Tout ça pour aller dans un autre monde ! Ne cherchant pas à comprendre, elle se dirigea vers la porte. Il y avait une clé dedans. Elle n'y était pas lorsque Nina avait essayé de s'enfuir. C'était bizarre. Elle tourna la clé pour déverrouiller la porte et l'ouvrit. Il n'y avait plus l'escalier. Il n'y avait plus les torches. À la place, il y avait une grande plaine, avec des vaches... des vaches aux taches vertes qui broutaient. L'herbe semblait presque fluorescente.

- Ahhh ! Mais où suis-je ? Je rêve ! s'écria la fillette.

Elle claqua la porte et se frotta les yeux. Elle pris une grande inspiration. Il fallait qu'elle fuit le plus vite possible de ce champs et échapper à ces vaches extraterrestres. Elle ouvrit de nouveau la porte. Il n'y avait plus rien de tout ça. C'était maintenant un grand désert. À perte de vue. Avec de grandes dunes.

La fillette claqua une nouvelle fois la porte. Qu'est-ce qu'il se passait ? C'était quoi ces vaches vertes et ce grand désert ? Il n'y avait pas ça sur Terre. Enfin pas de porte au beau milieu de rien. Mais où était-elle alors ? C'est là que Nina se souvenu du chaudron, du livre, de la poudre de Voba. Mais oui ! Elle était dans l'autre monde ! Nina sauta de joie : elle avait réussi à y aller ! Elle rouvrit la porte. Cette fois-ci, il y avait une forêt dont on ne voyait pas le bout des arbres. Par terre, il y avait un petit papier. Nina le ramassa :

<< Bienvenue ! >>

La fillette sourit. L'aventure allait commencer.

<< Quand vous êtes arrivé à destination, cherchez l'habitation la plus proche.
Demandez comment aller chez le Roi, et allez-y. >>

En pleine forêt ? Il ne devait pas y avoir beaucoup de personnes qui y habitaient. Nina commença sa marche à la recherche d'une maison.

Quelques heures plus tard, la fillette commençait à en avoir assez de marcher. Elle s'assit au pied d'un arbre et soupira. Elle avait envie de dormir. La marche l'avait tuée. Elle se sentait seule. Elle cria :

- Est-ce qu'il y a quelqu'un dans se fichu monde ? Puis j'ai tellement faim et soif !

Une voix lui répondit :

- J'arrive ne t'inquiète pas. Calme toi, ça arrive.

Nina cria.

- Qu... Qui êtes v... vous ? réussi à dire la fillette, malgré sa peur et la surprise que quelqu'un lui ai répondu.

- Bah, c'est moi ! Tokki, je m'appelle Tokki.

Nina cherchait d'où provenait la voix, mais ne trouvait pas.

- Je t'ai préparé des carottes râpées puisque tu as faim.

Soudain, un lapin blanc arriva de derrière l'arbre où Nina s'était posée. Un lapin qui parlait ? Elle aura vraiment tout vu.

- Bon, tiens ! Prends ça.

Tokki tendit une assiette remplie de carottes râpées à la fillette. Elle la pris, méfiante. Mais elle avait tellement faim qu'elle ne pu s'empêcher de manger.

- Comment t'appelles-tu ? questionna la lapin.

- Nina.

- Bienvenue sur Voba-Cokiyèt Nina !

- Voba quoi ?

- Voba-Cokiyèt. C'est le nom de la planète.

Quelques minutes passèrent. Tokki retardait fixement l'assiette de Nina. Cela lui donnait envie.

Une fois le repas terminé, Nina demanda :

- Peux-tu me dire où habite le Roi ?

- Le Roi ? Il habite très loin ! Il faut prendre L'AGV pour y aller.

- L'AGV ? Loin comment ?

- L'Avion Grande Vitesse. L'autre bout de la planète. Mais ne t'inquiète pas, on sera arrivé demain. Suis-moi.

Tokki avança. Ils marchèrent environ une demi heure, jusqu'à arriver à la lisière de la forêt. Il y avait une voiture près d'eux. Elle n'avait pas de roues.

- Viens ! On va à l'aéroport avec, dit le lapin.

- Mais, tu sais conduire ? Tu n'es pas un peu trop petit pour ?

- Pff, tu verras.

Nina et Tokki montèrent à bord de la voiture. Ils s'assirent sur les deux sièges avants et le lapin claqua des pattes.

- Salut Ziba ! dit Tokki.

- Hein ? C'est qui Ziba ? demanda la fillette.

- C'est la voiture. C'est son prénom. Enfin, le nom de la marque.

- Salut Tokki ! Où voulez-vous aller ? répondit la voix robotique de Ziba.

- Emmène nous l'aéroport de Nirou. C'est la ville la plus proche, dit-il à Nina.

- Calcul de l'itinéraire en cours...

Les deux compagnons attachèrent leurs ceintures.

- J'ai une question, dit Nina. Puisque la voiture n'a pas de roues, comment avance-t-elle ?

- Tu ne réfléchis pas. Devine ! En volant ! répondit Tokki, comme si c'était évident pour une terrienne.

- Calcul de l'itinéraire terminé, dit Ziba. Bon voyage !

La voiture commença à s'élever du sol, d'un-demi mètre environ. Il n'y avait aucune commande pour Tokki, la voiture était automatique. Elle avança d'un coup, à la vitesse d'un éclair.

- Euh... Ziba ? Tu peux ralentir ? J'ai mal au cœur... dit la fillette, la main sur son ventre.

- J'espère que vous plaisantez, chère terrienne. Nous ne sommes qu'à 278 kilomètre/heures.

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À suivre...

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