Dans ma main droite, un archet,
Du violon sur mon poignée.
Contrebasse de nos amours mortes
Pour que les marées m'emportent.
Je n'ai pourtant pas peur de l'eau
mais je ne blesse qu'avec les mots.
Oh je n'ai pas peur des armes
Seules les tiennes m'alarment.
Tu détiens mon coeur malsain,
Toute ma vie contre tes reins.
Et moi, roi de ce mystère
que vous appelez enfer.
Ce royaume, triste et damné
Oú je vogue, seul, sur Léthé
Est tout ce que je détiens
Je t'y invite, t'y retiens,
Du bout des doigts je caresse
Tout ton corps avec tendresse.
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A Night Prayer
PoetryOn ne lit pas ni écrit de la poésie parce que c'est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l'humanité. Et l'humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la...