A Kingdom Hearts story-"Ou comment mon histoire est devenue what the fuck"

Chapitre 4 : Le Clan.

La journée est passée trop vite à mon goût... C'est 18h00 et dans une demi-heure on doit aller voir un des bras droits de notre boss... Là, j'attends Ventus, pas Ven, Ventus. Celui qui a deux piercings sous sa bouche et deux autres sur son sourcil gauche, celui qui s'habille avec un bonnet noir, un keffieh blanc et noir, un débardeur, un pantalon et des chaussures noires, celui qui n'est pas niais ou débile, ou chaleureux ou un truc dans le genre, non, c'est celui qui a vu, qui a subi, qui a déjà les mains sales, celui qui est adulte, celui qui est sadique que j'attends, c'est ce Ventus là qui est mon mec.

_ Désolé du retard.

_ C'est pas grave, Roxas, j'imagine ?

_ Ouais... J'espère qu'il ne se doute de rien...

_ Comme Sora... Et d'ailleurs j'ai cru que t'allais péter un câble tout à l'heure...

_ Si Lux' fourre trop son nez dedans, on va être obligé de...

_ Si Lux' découvre ça, je te jure qu'il n'en parlera jamais.

_ Sinon, tu sais pourquoi nos deux autres futurs coéquipiers sont passés après nous, avant hier ?

_ On avait oublié d'effacer quelques traces, apparemment.

_ Ça m'énerve que tu saches qui est qui alors que personne n'est censé le savoir.

_ C'est normal, je suis le bras droit du boss.

_ Donc ? Qui sont-ils ?

_ Tu les as vus il n'y a pas si longtemps que ça....

Désolé, chéri, je ne peux pas te révéler ça, Sigh me tuerais... Dans le sens figuré hein. Bon, on arrive bientôt chez Braig, on attend nos coéquipiers d'un soir et allons savoir qui est le prochain sur la liste... En sachant que l'Ange noir et la Faucheuse s'occupent souvent des traîtres... J'ai vraiment hâte... Comment ça « on dirait pas » ?! J'vous emmerde, profond, même !

_ Van' ?

_ Mh ?

_ Me dis pas que la Faucheuse et l'Ange noir sont ton frère et sa fiancée, tout de même ?

_ Si. C'est ça.

_ Bordel de merde...

_ Ils sont aussi doués que nous ne t'inquiète pas.

_ Et même plus forts que nous, hein ?

_ Plus fort que toi, peut-être, mais pas plus fort que moi.

_ Ah oui, c'est vrai que Môssieur Vanitas fait égalité avec notre big boss, j'avais oublié.

_ Ven, arrête de râler ou je te jure que je te prends ici, là, maintenant, là, tout de suite.

_ Quoi, t'oserais faire ça ?

Le con. J'ai plus aucune raison de me laisser dominer maintenant. Je le plaque contre un mur, pose mes mains de façon à ce qu'il ne m'échappe pas, approche ma tête de son oreille et lui murmure sensuellement :

_ Plus rien ne m'en empêche, Ven. Maintenant, c'est toi qui est à moi. Si tu continues de me provoquer et de me chauffer comme tu le fais, je ne répondrais plus de rien...

Il frissonne, pas de peur, mais d'excitation, son regard se fait joueur, il ouvre la bouche pour parler mais je l'en empêche en collant la mienne à la sienne, on tombe par terre, répond au baiser, pendant que je descends mes mains vers sa partie intime... Sauf qu'il y a un imprévu :