Deux...

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Je suis sur le choc. Ça ne se peut pas.
-Salut, que je réponds doucement en laissant glisser une autre goutte sur mes joues.
-Ça fait longtemps, dit-il.
-Ouais. Euh... Je vais devoir y aller moi, à plus.
-OK bye.

Je suis chamboulée. C'est impossible. Ce n'est pas comme cela que c'était supposé se passer, je devais jamais le revoir.

J'entre chez moi et me couche. Après une demi-heure, je finis par m'endormir.

Je me réveil en sursaut et en criant. Ce garçon me hante sérieusement . Pourquoi je l'ai croisé hier, pourquoi? Mon deuil se défait peu à peu. Je n'aime pas la sensation qu'il me donne. Bref... Je m'en vais à la cuisine pour me préparer. Aujourd'hui c'est mon premier cours d'université.

J'embarque dans ma voiture et me dirige vers l'université. Je me gare et une autre voiture rouge bourgogne se stationne à ma droite. Il en sort de la voiture. Pourquoi lui pourquoi toujours lui? Je vous le jure il me hante. J'entre dans l'université et cherche mon local. Je regarde les numéros de porte et soudain, je fonce dans quelqu'un.
-Fait atten... Mélissa?
-Fred Éric! Encore, désolé!

Je continue mon chemin regardant le dessus de mon épaule pour voir s'il me regarde toujours. Je m'assois en classe et essaye de suivre le prof. Je comprends absolument rien. Ce garçon me déconcentre, les souvenirs me reviennent. Je me lève pour quitter la classe. Je suis plus capable. Je rembarque dans ma voiture et me rends chez moi.

Rendue chez moi je m'assois sur le divan et fixe le cadre. Le cadre de nous deux. Moi sur son dos en train de rire. C'est mon meilleur souvenir. Je me rappelle par cœur du moment où j'ai déménagé. J'étais triste est démolie. Mais maintenant, je me laisserai pas abattre par la peine et par... lui. Je me lève et commence à couper les ingrédients pour me faire une sauce à spag. Au moment où j'allais verser les carottes dans la casserole, on cogne à la porte. J'ouvre la porte et le facteur tend une vielle lettre brune.
-Pour Mademoiselle Hastings.
-Oui merci.
Je souffle sur la poussière et la saleté. Puis, je crue voir une écriture d'enfant. J'ai du mal à lire se qui est écrie , mais je distingue Mélissa. Je referme la porte et ouvre la lettre.

Chère Mélissa,
j'espère que tu vas bien dans ta nouvelle maison et que tu t'ennuies de moi. Parce que moi je m'ennuie énormément, il se passe beaucoup de choses ici. Mes parents viennent de se séparer et je suis triste. J'aurais besoin d'une de tes bonne blague et de ton humeur contagieuse. Bonne chance dans la fin de ton secondaire.
je t'aimerai toujours
Fred-Éric
XXX
Au bas il est écrie la date du 6 juin 2010.

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