Le Quentin de substitution s'arrête et me scrute un moment avant de reprendre la parole.
-C'était donc vrai...fait il fasciné Tes iris sont réellement unique au monde...
Son rire de démence résonne dans la chambre pendant que je le fixe énervé. J'essaie de trouver un plan pour m'échapper de la chambre sans être blessé par ce fou.
-De quoi tu as peur princesse ? Hein ?!
Mon attention se reporte sur ce dingue ressemblant a mon ami d'enfance.
-Peut être que je te découpe pour te vendre en petit morceaux ?! Nan ne t'inquiète pas, je dois absolument te ramener vivante ! N'est-ce pas géniale ?!
La paupière de son oeil gauche bouge frénétiquement tandis que ses mains ne cessent de trembler. On pourrait se confondre à de la peur sauf que c'est bien de la folie qui l'habite. Il m'est donc difficile de l'ignorer un moment pour pouvoir m'échapper de ma propre chambre. Pour l'instant, je ne peux pas atteindre le balais qui derrière Quentin qui soit dite en passant m'aurait bien aidé. Si je cours vers ma porte, il me rattraperais en moins de deux. Je suis donc définitivement coincé.
C'est alors qu'une petite boule de poils surgit de nul par pour mordre la jambe de Quentin. Un cris (d'une virilité que l'on recherche encore) s'échappe malgré lui tandis qu'il se tortille sur lui même pour enlevé mon adorable petit chien enragé. Je profite de ce moment de répit pour fuir de ma chambre en appuyant sur tout les boutons pour appeler la sécurité.
Miranda se précipite sur moi affolé lorsqu'elle me vois descendre en trombe des escaliers.
-Éloïse ?! Mais qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi as-tu appelés la sécurité ?!
-Parce qu'une personne ressemblant à Quentin est entré par infraction lui répondis-je en la fixant
Les yeux de Miranda s'équarquillent à cette annonce. Elle a l'air terrifié, mais aucune surprise ne réside dans son regard. Comme si elle avait déjà vécu cette terreur.
Soudain, les stores de sécurité se baissent volemment et une coupure de courant se produit. Nous sommes maintenant toute les deux dans le noir complet avec un fou a nos trousse sans aucunes possibilitées de sortir ou même d'entré. Miranda est collé a moi et retient son souffle les sens à l'alertes du moindre bruits dans la pénombre. Malgrés cela, je peux entendre son coeur battre très fort dans sa poitrine. Elle a peur... Et pour la première fois depuis longtemps, moi aussi j'ai peur.
-Éloïse... chuchote t'elle, Tu vas devoirs aller te caché dans le bureau de ton père, là-bas t'y sera surement plus en sécurité qu'ici.
-Mais....
-C'est un ordre. me coupa t'elle
Je sens ses yeux qui me fixe dans le noir avec insistance certainement pour souligner ces propos.
-Très bien Miranda... Pas la peine de me fixer de cette manière fais-je agacé
-Sauf que je ne te fixe pas.
Mon corps se parcourut d'un violent frisson de terreur lorsque je comprends le sens de ses paroles. Si le regard insistant ne vient pas d'elle, de qui ça vient ? C'est alors que je remarque un mouvement dans l'obscurité. C'était un déplacement rapide et nette. Il veut qu'on le remarque pensais-je. Il en a un autre que je perçois plus proche de nous. Puis un autre et encore un. Je pourrais et devrais m'enfuir. Seulement je ne veux pas qu'il arrive quoique ce soit à Miranda. Je la sens tétanisée à coté de moi même si elle voudrait me prouver le contraire.
Je finis par sentir un souffle derrière moi. Je me fige sur place lorsque son ricanement retentit.
-Derrière toi princesse.
Je me retourne brusquement tentant de l'atteindre avec un coup de pied. Mais il l'évite sans problème en riant à gorge déployé. Je profite de ce moment pour courir dans la direction du salon avec Miranda. Malgré ma connaissance de l'espace de la piece, il m'est tout de même compliqué de trouver un chemin pour pouvoir nous enfuir. C'est alors que mon bras heurte un objet qui se balance. Après un court moment je me rends compte que l'objet en question n'était nul autre que l'horrible vase de ma mère et que le passage était ouvert. Sans réfléchir, j'ai foncé à l'intérieur accompagné de Miranda qui bizarrement ne semble pas surprise...
