Lourdeurs des jours que rien ne surprend.
Libre roulant vers le soleil levant ;
D'une sublime inquiétude,
Fuyant se monde outrancier.
Je vais vers le nulle-part en écoutant un vieux vinille.
Triste mélancolie d'une vie pas encore fini, mais consumé par un bédo encore entre les doigts.
Rouler, voler, planer...vers le ciel bleu de l'infini,
Pour vue que se ne soit pas fini.
D'où l'on est; l'univers me paraît si proche, que je pourais le toucher du doigt.
Mon âme errante près des nuages; image de se que l'on voudrait mais utopie quand c'est fini.
Écroulée sur un mur de brique;
Je sens glisser l'air sur mon poignet qui me pique.
Trace d'un passé refouler, qui fait toujours mal.
Intempéries et solitude dans les rues de mon enfance.
Un quartier oublié aux souvenirs méprisé venant d'un autre temps.
J'aime le silence équivoque continue dans le vent, ici et maintenant.
