Chapitre 2 : Fascination

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PDV judi :

La journée est terminée. Je suis rentré chez moi. Je suis descendu du bus, j'ai marché quelques mètres avant d'arriver chez moi et de m'empresser de rentrer dans ma chambre pour m'affaler sur mon lit. Les vacances me manquent déjà malgré la hâte de commencer cette nouvelle année. Ma mère rentre dans ma chambre et me demande de lui raconter ma rentrée. Je résume brièvement ma journée en omettant volontairement de citer Mario puis je suis sorti dans mon jardin une fois m'être rapidement mis en maillot de bain. J'ai envie d'être seul, de profiter du calme présent en cette belle soirée de septembre. Comme pour briser ce silence, je me mis à penser a voix haute.

Je suis allé me baigner, l'eau est vraiment bonne et le soleil brille au plus haut dans le ciel malgré l'heure tardive. J'ai fais quelques allers-retours en nageant, seul, pour me détendre. En sortant de l'eau je me suis séché rapidement puis je suis resté en maillot de bain à marcher dans l'herbe verte et fraîche de mon jardin. Je pouvais même sentir la chaleur des rayons du soleil transpercer ma peau et cette sensation me procura le plus grand bien. J'ai marché comme ça jusqu'à mon trampoline et je me suis faufilé à l'intérieur par la petite fente dans le filet qui le contourne. J'ai commencé à faire des petits bons en sentant des gouttes d'eau, glissant de mes cheveux, atterrir sur mes bras. En suite je me suis arrêté et me suis mis a marché d'un bout à l'autre d'un pas lent, sentant la douceur du filet sous mes pieds et observant les arbres entourant mon trampoline ou encore le ciel bleu qui se dessinait au dessus de ma tête. Je respirais l'air frais, tout en continuant à marcher, puis je me suis perdu, tout d'un coup je pensais au même endroit mais un soir d'été. J'étais avec Mario, seulement nous deux et une grosse couverture pour nous recouvrir, discutant toute la nuit en regardant les étoiles. A m'imaginer la scène dans ma tête je me suis soudain surpris à sourire comme je ne l'avais jamais fait. Un grand sourire, vrai et honnête, témoin d'un réel bonheur présent à cet instant précis. Un bonheur malheureusement seulement fictif mais tout à fait réaliste.

Bloqué dans mon bonheur comme prisonnier d'un amour impossible, je me mis à chanter quelques paroles qui me vint à l'esprit spontanément. Mon chant ressemblait à un questions-réponses avec moi-même, comme un dialogue interne, une torture de l'esprit.

« Je sais que ça paraît fou, as-tu appris la nouvelle?
Je pense savoir de quoi tu parle
Judi et Mario ensemble un jour
Dit moi en plus, ça sonne comme un fantasme
Qu'est-ce qui pourrais ne pas aller dans cette histoire?
Oh je ressens quelque chose, et si j'apprenais à le connaître
Dès le début il a attiré mon attention et quelque chose en moi est venu à la vie
Un jour ça pourrait être vrai, un jour peut-être nous serons ensemble, lui et moi côte à côte
Serait-ce quelque chose de si fou? »

Sur ces quelques phrases je rentra prendre une douche puis j'alla me coucher. Je mis des heures à m'endormir, mon esprit étant trop préoccupé.

Mon réveil sonne, une nouvelle journée commence. J'ai décidé de ne pas faire attention à ce que je ressens pour Mario, je veut simplement cacher mes émotions et devenir ami avec lui.

Être des amis, cela me conviens, c'est ce que j'essaye de me persuader depuis le début de la récré. Je vois Mario pas très loin de moi, il a une enceinte et écoute de la musique. Mario ne ma visiblement pas aperçu, ou alors il ne viens pas me voir volontairement. Ça va faire bien cinq minutes que j'hésite à aller le voir, je ne trouve pas de prétexte pour commencer une conversation, j'ai peur de bégayer à nouveau.

Et c'est à ce moment que j'entendis que la musique que vient de mettre Mario est du stupeflip. J'adore stupeflip! Je saisis alors l'occasion et me lance sans même réfléchir. Je me dis que si je réfléchi trop je n'y irais jamais. Je m'approche alors de Mario et lui adresse la parole.
« Toi aussi t'es un lapin? »
Mario me regarde un air d'incompréhension mais en ayant néanmoins l'air d'être intéressé.
« Qu'est-ce que c'est? »
Je suis maintenant légèrement gêné, je me dis que je dois passer pour un fou, je pensais vraiment que Mario connaissait.
« Euh.. c'est les fans de stup, CROU CROU! »
Mario était encore visiblement légèrement dans l'incompréhension mais avait tout de même l'envie de rentrer dans mon délire; il répondit alors lui aussi « CROU CROU! ».

Sur ce, on discuta pendant toute la récréation. On parlait de nos goûts musicaux puis après la conversation changea, on parla un peu de tout et de rien.
Puis ce qui devait arriver arriva, la sonnerie retentit et coupa notre conversation. On a donc du s'arrêter de parler afin de nous rendre à notre prochain cours. Néanmoins on y alla ensemble, après tout on est dans la même classe alors on dois se rendre au même endroit!

PDV Mario :

J'avais beaucoup aimé discuter avec Judi. Je le trouve vraiment sympa, drôle et plutôt mignon. Je commence à me dire que j'aimerais bien avoir son numéro, je pourrais lui parler même en dehors des cours comme ça. Alors, spontané comme toujours, j'interpela Judi juste avant qu'il ne s'en aille du lycée pour rentrer chez lui. Je lui demanda son numéro et Judi, extrêmement intimidé, me le donna tant bien que mal. A vrai dire il avait visiblement perdu tout ses moyens après avoir entendu une simple phrase « je peux avoir ton numéro? ». J'ai, bien sûr, remarqué que Judi rougis chaque fois qu'on se parle et ça m'amuse. J'étais simplement bien contant de me faire un bon ami malgré le fait que pour l'instant Judi ait du mal à être à l'aise auprès de moi.

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