Je me souviens de tes yeux.
Blancs et vides.
Vision de cauchemar.Je m'en souviens, car j'en hurlais la nuit.
À "l'époque".Il est sans doute que je n'arrivais pas à prendre du recul sur les choses,
Que je ne savais pas transformer l'horreur en sourire.
Je ne sais toujours pas aujourd'hui, mais comme on dit, on s'habitue.Je n'ai pas pris de recul, je n'ai pas cherché le pourquoi du comment -même si j'aurais dû-, je t'ai juste transformée en rendez-vous quotidien.
J'aurais pu en avoir assez, prendre un jour le couteau et te faire crever, histoire qu'on quitte le monde ensemble.Mais je n'ai pas eu la force, pour ton grand bonheur, peut-être.
Je me souviens de tes yeux.
Blancs et vides.
Vision de cauchemar.Je m'en souviens, car je les vois toujours.
on peut dire que tu as de la chance,
le temps atténue parfois les maux.
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Cadran
PoetryCadran, ça parle de rien. De tout. Cadran, c'est le temps qui passe. Une montre. Trois aiguilles. "Tic. Tac. Tic. Tac." dit l'horloge. Cadran, c'est la décrépitude en accéléré. Des réflexions. [Personnelles.] [Exagérées...