Don't You Cry Tonight

Chapitre 4

{Note de l'auteur: Je suis TELLEMENT désolée du temps que je prends à CHAQUE FOIS plus pour écrire des chapitres qui ne sont pas vraiment de meilleure qualité, excusez-moi je vous en prie, pour me faire pardonner, je promets de me lancer dans une fic quelconque que vous me demanderez, en one shot, pour vous offrir un petit bonus. De plus, je compte bien régler le problème de manque de temps puisque je peux ENFIN ré-installer l'application Wattpad sans devoir forcément attendre de revenir chez moi, que ma famille ait fini d'utiliser l'ordinateur ou tout autre galère habituelle. 

Sur ce, je vous aime, estime et laisse lire

Here-comes-the}

Après un rapide échange avec ma mère, nous nous sommes éclipsés. Harley était déjà dans la voiture, sur la banquette arrière, à l'aise avec Slash, en train de discuter de tout et de rien.

J'avais toujours une boule au ventre, Axl m'ouvrit la porte du pickup et je m'assois à la place passager. Puis, le séduisant rouquin monta à son tour et nous nous mimes en route.
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Après une longue route, partant de Derry, nous arrivons devant un petit restaurant sympathique.
Nous sortons de la voiture et entrons, l'endroit était beau et spacieux, bien trop pour que je puisse me sentir à l'aise. Harley, elle, semble vraiment heureuse et à l'aise dans ce cadre, Slash souriait aussi beaucoup.
Axl n'avait pas vraiment l'air d'avoir quelque chose à faire de l'endroit où nous nous trouvions, les yeux rivés sur moi, ce qui me gênait pas mal... pour ne rien arranger, il se plaça à côté de moi. Nous commandâmes quelque chose de simple, tout les quatre, mais la nourriture en restait délicieuse, le repas se passa bien, et les deux musiciens nous abreuvèrent d'anecdotes toutes plus marrantes les unes que les autres.

Après le repas, nous sortîmes et Axl m'entraîna un peu à l'écart, nous étions sortis les premiers, Slash et Harley discutaient joyeusement.

"Si "j'oubliais" de te ramener, est-ce que ta mère m'en voudrait ? (me glissa le roux à l'oreille alors que sa présence derrière moi et ses bras m'enlaçant me perturbaient au plus haut point)

- Oui... oui bien sûr

- Alors je devrais pouvoir subir son courroux, qu'est-ce que tu en dis ?

- Axl, écoute, c'est mieux si tu me ramènes, surtout vu ta réputation.

- Ma réputation ? (demanda-t'il étonné) 

- Oui, celle d'un baiseur d'un soir.

- Mais ! Tu es au courant que je ne fais pas ça avec toi, non ? (Le beau chanteur se tenait maintenant devant moi, sa belle gueule d'ange s'inquiétant)

- Justement, j'en sais rien, alors ramène-moi, s'il te plaît.

- Je... je vois. D'accord."

Et dans l'air chaud d'une belle soirée d'été, Axl Rose tourna les talons, monta à nouveau dans la voiture et nous ramena. En rentrant, ma mère n'était pas là, nulle part, aussi, Slash, peu rassuré, proposa de rester pour veiller sur nous et pourquoi pas, conclure cette soirée par un film. Une sorte de malaise froid s'était installé et donc, ni moi, ni le rouquin à la gueule angélique ne donnâmes d'avis, mais Harley et Slash ne semblaient, ni l'un ni l'autre vouloir finir cette soirée si tôt.

Une fois tous assis sur le canapé, nous optâmes pour un film d'horreur, bien que je sois plutôt réticente... disons que ce genre de film avait tendance à me faire vraiment peur, ce qui, bien sûr, attira quelques remarques de la part de mes trois invités déconnant comme de joyeux lurons. Le film, pour ne rien arranger, était "Ça", de Stephen King. Un film de clown bien flippant, avec des enfants et les effets spéciaux qui me filaient la chair de poule. 

Morte de peur, je passai une bonne partie roulée en boule sur le canapé, piochant parfois dans le gros bol de pop-corn préparé avec soin par Harley. Ce clown me faisait si peur, que parfois, j'avais l'impression d'entendre une présence dans l'appartement et de la ressentir. Au bout d'un moment, après le film, pendant une partie de "truth or dare", Axl me mit au défi, joueur, d'aller faire un tour vers le fond de l'appartement (plongé dans le noir). Prise au jeu, j'acceptai et y allai, vérifiant chaque pièce...

C'est alors que je sentis une présence, trop tard, et que trois silhouettes se jetèrent sur moi en criant "Bouh !" manquant de faire une crise cardiaque, je fut secouée d'un rire en voyant qu'il ne s'agissait que de mon amie et des musiciens qui avaient décidé de me faire une blague. Rageuse d'être rentrée dans leur piège et surtout qu'ils l'aient monté, je frappai leur épaule, ce qui ne fit qu'augmenter leur fou rire. Incapable de s'arrêter, Axl dû s'appuyer à mon épaule pour tenir debout alors que Harley repartait déjà vers la lumière rassurante du salon, son rire cristallin s'élevant toujours derrière elle.

De retour dans la lumière douce, nous continuâmes notre partie jusque très tard dans le nuit, avant de tous nous endormir les uns sur les autres. Le froid était passé, entre le chanteur et moi, tout naturellement, d'ailleurs, et nous finîmes par doucement nous endormir, l'un sur l'autre. Pour nous réveiller le lendemain, moi sur le dos, lui sur le côté il avait, dans la nuit, passé un bras en travers de mon ventre et sa tête était appuyée sur mon épaule. Un sourire fendit mes lèvres devant le sien, doucement endormi et les quelques mèches longues et rousses qui tombaient devant son visage qui semblait si innocent comme ça.

C'est alors, qu'il ouvrit les yeux, s'assit sur mes genoux sans que je puisse bouger, et approcha doucement son visage du mien qui rougissait, sa tignasse en bataille chatouilla mon cou alors que seuls quelques centimètres séparaient nos visages, le sien déterminé et sûr de lui, passa à hésitant. Je compris qu'il attendait que je comble moi-même l'espace qui séparait nos lèvres si je le voulais ou que je le repousse. Ce comportement m'intrigua, parce qu'il ne me semblait pas très... "normal" connaissant l'homme pour de nombreuses interviews, toujours si sûr de lui, dragueur et audacieux.

Aussi, je ne savais pas, moi-même que faire, sa proximité me semblait tentante, juste pour un instant d'égarement mais ma conscience, elle, me disait que si je lui donnais ce qu'il espérait, il me laisserai bien vite tomber au profit d'une autre fille plus jolie... Sans arriver à me concentrer sur le moment présent, l'esprit embrumé de questions et des restes filandreux du sommeil que je venais de quitter, je n'arrivais pas à me décider.

Le rouquin posa sa main sur ma joue et la caressa avec son pouce en petits cercles, son odeur animale submergeait mon odorat, son visage aux airs si angéliques obnubilait ma vue, son souffle semblait être la seule chose que mon ouïe pouvait percevoir et son toucher me brûlait de caresser le dos du chanteur, ses joues, son corps et pourtant, pourtant je ne pouvais me décider.