chapitre 1 : la 5ème, une année mouvementée

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c'était un doux jour du mois de septembre, le mardi 3 septembre  exactement en 2015 et ma rentrée de 5ème dans un nouveau collège d'une autre région ... J'attends de voir ma classe, je remarque que je suis placée en 5emeD. La cloche sonne et je vais me ranger dans mon rang. Ma professeure principale est Mme. Pinot, notre professeure d'anglais. Lors de la première heure elle se mit à faire l'appel, j'écoute tout les prénoms et les réponses afin de repérer qui est qui puis j'entends un prénom qui ne me disais rien, que je n'avais pas vu dans la liste : Paul-Émile, je me retourne pour savoir qui répond, je le regarde et mes pupilles se retrouve vide et remarques en ses yeux un brun et un vert formant un kaki parfait, je n'arrive pas à détourner mon regard de son visage jusqu'a ce que je remarque qu'une voix m'interpelle :
- Éléa, Éléa, Éléa !! me criait Mme. Pinot
- Ho, oui pardon, je suis là.

Je n'ai pas compris ce qu'il m'arrivait... Toute la journée je n'est fait que penser à lui. Le soir je rentre chez moi, et toujours, dans un coin de ma tête, une pensée pour lui. Il est 20h30, je mange et je vais me coucher. Ce soir là, je n'est pensée qu'à ce visage à côté du mien... Puis 6h30 la sonnerie de mon réveille se met en marche. Je ne comprends toujours pas ce qu'il m'arrive... Enfin je vais à mon arrêt de bus puis j'arrive au collège. Ce matin, j'avais hâte de le revoir, puis à mon arrivée, je le revois, avec ses amis et dès que mon regard s'est tourné vers lui, les battements de mon cœur se sont accélérés, je sentais, à l'intérieur de ma cage thoracique, comme une sensation violence, comme si quelqu'un me frappait à l'intérieur de moi-même ! Mon souffle s'accélère lui aussi, pourtant, j'ai l'impression de ne plus pouvoir respirer ! Paul-Émile se retourne, puis me voit, alors je détourne le regard, c'est encore pire, mon cœur frappait de plus en plus dans ma cage thoracique ! C'est à ce moment là que je me suis rendue compte que je l'aimais... Chaque jours, chaques nuit je pensais à lui, c'était pour moi comme une maladie, une présence incessante de son visage... Mais je ne pouvais rien faire. Lundi matin, des filles de ma classe, sont venues me voir dans la cour :
- salut, c'est toi la nouvelle ? Me dit la première
- heu oui c'est moi ...
- c'est quoi ton nom ? me demande la deuxième
- c'est Éléa, et vous ?
- moi c'est Margot et elle c'est Océane, tu veux venir avec nous ?
- oui si vous voulez ...
- Océane ne reste jamais dans notre groupe, alors elle va s'absenter vers ses autres amies... Tu verras, on est beaucoup, il y a : Mélanie, Jessie, Angeline, et d'autres filles mais je ne pense pas que vous allez vous entendre ...
- ok, cool ...

Ce fut grandement existant, mais quelques semaines, que dis-je, quelques jours plus tard, Margot et Angeline me prirent par le bras, marchèrent avec moi, puis arrivées à la porte, m'ont poussé vers une fille et sont reparties en courant ! Enfin de toute façon, ce n'était pas de vraies amies. La fille sur qui elle m'avait poussé, me regarde et me dit :
- Ne t'en fais pas, elle sont vraiment infâmes ! Dit c'est quoi ton nom ?
- Éléa, oui elles étaient gentille avec moi, puis tout à coup, elle me jettent sur toi !! Et toi, c'est quoi ton nom ?
- Emma, ne t'en fais pas, nous on va rester avec toi !
- merci .

C'est comme ça que j'ai rencontré Emma, puis Clara, Léonie, Capucine, Chloé, Zoé et Margot Turlin, l'autre s'appelait Mortelette. Lors de mon anniversaire, j'ai invité Clara, Lisa, Margot, Léonie et Zoe, on s'est vraiment bien amusé ! Puis le jour de mon anniversaire c'était le cross du collège, et c'est là que j'ai appris que Paul-Émile est né en décembre. 19 jour après moi, nous étions donc du même signe astrologique, mais cela n'avait pas d'importance. La première fois que Clara m'avait vu, elle m'a dit :
- Salut, tu viens d'où ?
- De Strasbourg, chez ma mère.
- Et comment tu t'es retrouvée dans le Jura, et surtout à Bletterans ?  Puis elle se mit à rire d'un rire délicieux
- Bas à Strasbourg j'étais chez ma mère et ici je vis chez mon père, mais tu sais je suis née à Lons, j'ai vécu dans le Jura jusqu'à mes 6 ans.
- Ha mais tout s'explique, alors tes parents sont séparés ?
- oui, mais cela fait longtemps ...
- mais, et ce n'est pas trop dur ? Me demande capucine d'un air triste
- Non, comme je te l'ai dit ça fait longtemps, depuis que j'ai deux ans ...
- Et pourquoi tu es partie de chez ta mère ?
- Parce qu'elle a un conjoint que je hais et qui me hais, et que mon petit frère qui est de cet homme, m'embête sans arrêt, enfin il y a aussi que je voulais aller vivre chez mon père depuis petite...
- Ha ok, c'est triste ...
- pas forcément, enfin je ne sais pas

Le jeudi suivant, deux filles, Candice et Lisa, sont venues me voir et m'ont dit :
- Tu aimes Paul-Émile ?
- Heu oui, mais qui vous l'a dit ?
- ha, bas c'est Chloé Moutot, c'est pas la seule personne à qui tu l'a dit ?
- ha, si bien sûr ...
- Tu veux qu'on aille lui demander s'il veut sortir avec toi ? Me demande Lisa
- Non, c'est bon, si j'avais besoin de lui demander, je l'aurai déjà fait !
- ho la la, bon bas c'est pas grave, on va aller lui demander, et puis on verra bien. Répond Candice face à mon énervement.
- Mais je vous ai dit non ! Je n'en ai pas envie !

Elle ne m'ont pas écouté et bien sûr il a dit non ! C'est pour ça que je ne voulais pas lui demander... Je m'en doutais, qui voulait bien d'une fille comme moi ?! Et ce n'était que le début.
Après ma fête d'anniversaire, Clara et moi sommes devenues meilleures amies. Et en plus elle habitait dans le même village que Paul-Émile, alors elle pouvait me renseigner.
Plus tard dans l'année, j'ai demandé à Mélanie d'aller voir Paul-Émile et de lui dire que je voulais lui parler... Elle y est allée et elle n'avait encore rien dit qu'il lui a dit :
NON, JE NE VEUX PAS SORTIR AVEC ÉLÉA !

En l'entendant, je suis partie en pleurant vers Clara, et je ne m'en suis jamais réellement remise... Chaque fois que je le voyais, la même sensation, les même battements de cœur, en plus de ça, tout le monde était au courant que je l'aimais. On nous demandais sans arrêt, si l'un voulait sortir avec l'autre ! Chaque fois que j'étais en classe et que je levais la main, j'avais peur de me tromper, et que Paul-Émile me juge, chaque fois que je savais la réponse je ne levais plus la main de peur de faire une erreur, malgré cela j'arrivais à garder de bonnes notes, mais chaque distribution de note, j'avais peur d'avoir une moins bonne note que lui et cela me torturait de plus en plus, je ne savais plus quoi faire. Toute l'année fut comme ça. Paul-Émile s'était introduit dans ma tête, je savais que jamais, je ne l'oublierai ...

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Voici la première partie de mon histoire, la suite prochainement... 😁

Il Était Une Fois, Peut Être Pas ... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant