Premier jour au lycée

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Ce matin comme tous les autres je me réveille avec l'envie de quitter ce monde. Je ne vois aucune importance  d'y rester, papa et maman ne sont plus là ils étaient mes repères, contrairement à tous ces autres ados la totalité de mes rêves étaient liés à mes parents ,de mon pays de rêve parce que c'était dans celui-ci qu'avait eu lieu leur lune de miel, à toutes mes passions. J'ai tout pris chez mes parents, la passion pour la lecture de maman, sa gentillesse , sa générosité, sa beauté.

l'intelligence de mon papa, son sang froid , son autorité en réalité je suis une parfaite synchronisation des deux, de telle sorte que l'ont me reconnaîtrait parmis des milliers, si évidemment la personne connaissait mes parents.

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La lumière du jour filtre à travers les rideaux, je n'ai aucune envie de me lever, s'il ne tenait qu'à moi je mettrai des barricades tout autour de ma chambre, pour me plonger à jamais dans l'obscurité , de toute façon c'est seulement à travers celle- ci que je me sens moi,... que je me sens à l'aise.

Hélas chose impossible ma tante Sophia m'a inscrite à ce lycée bizarre, selon elle l'école me permettra de faire de nouvelles rencontres et peut être même que cela me motivera à sortir de ma déprime. C'est qu'elle ne comprends pas c'est que je ne déprime pas c'est juste que je n'ai plus goût à la vie , tout c'est que je demande c'est de rester seule en attendant que Dieu me fasse rejoindre mes parents au ciel. j'ai peur de là vexer en lui disant de me laisser tranquille, c'est quelqu'un de bien, je ne veux en aucun cas lui faire de la peine.

-Sophia: Soraya ma chérie sort du lit sinon tu risques d'être en retard pour ton premier jour.

-Moi: C'est bon j'arrive

Je me faufile dans ma salle de bain je prends une bonne douche, histoire de me détendre et de ne plus ressembler à un zombie. Je m'habille d'une robe à couleur vive que ma tante me conseille souvent de mettre sois disant que cela me rendra plus gaie, comme si c'était des habits la source du bonheur, pour autant je veux lui faire plaisir ,si moi je peux m'empêcher d'être triste je peux au moins contribuer à son bonheur.

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Arrivée dans la salle à manger, je me fais des céréales le temps qu'elle m'emballe mon goûté comme un enfant

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Arrivée dans la salle à manger, je me fais des céréales le temps qu'elle m'emballe mon goûté comme un enfant. Ça lui fait plaisir donc voilà.

Au seuil de la porte elle me rappelle pour me faire une n ième recommandation

- Sophia: fais attention à toi mon ange et je t'en prie fais des efforts, je te fais confiance oppina t'elle en me câlinant.

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Cela faisait presque des décennies que je n'avais plus mis un pieds dehors. Tout à l'aire intacte comme à mon arrivée à croire que le temps stagne.

Je fais le trajet à pieds histoire de traîner un peu surtout pour éviter d'être confronté aux élèves du bus scolaire même si je fais croire le contraire je stresse, je voudrai tellement que maman soit encore là pour m'encourager comme à chaque fois que je me degonflais. J'essuie mes larmes quand je me fais bousculer par un mec
- Moi: Tu es aveugle ou quoi? Lui criai-je.

Il s'arrête et me toise de  haut bas puis continue son chemin comme si de rien était. Il est taré celui- là.
Même si j'ai une folle envie de l'arracher les yeux je me contente de ramasser mes affaires et d'aller en classe car la dernière sonnerie de l'établissement vient de retentir, indiquant le début des cours alors que moi je ne suis toujours pas en classe.

C'est parfait premier jour, premier retard, ça colle bien de toute façon je n'en ai que faire alors je marche doucement jusqu'à ma salle avant de souffler un bon coup et de toquer....

Ma vie d'ado( le secret de mes parents)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant