Lettre inavouée d'un défenêstré

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À l'instant où j'écris,

la seule chose dont je me souviennes est la cause de ma mort : La crainte.

Il ne me reste que quelques secondes avant que mon cerveau ne s'éteigne à jamais et que mon âme quitte mon maigre corps.

Je vais donc tâcher de faire vite.

Je tiens à remercier mes chers parents, qui ont fait de leur mieux pour m'éduqué comme il se doit. Je vous aimes et m'excuse de ne pas avoir été le fils que vous souhaitiez.

Je tiens à remercier mon journal intime qui m'a accompagné dans les bons comme dans les mauvais moments. Je m'excuse de m'en être pris à toi (à plusieurs reprises).

Je tiens à remercier ma meilleure amie, qui m'a donnée la force de rester en vie, de me battre. Je m'excuse de ne pas t'avoir écouté.

Je tiens à remercier l'amour de ma vie qui m'a toujours soutenu et compris ce dès le premier jour. Celui qui m'a aider à affronté le regard des autres. Je m'excuse de m'être jeté du haut de cette fenêtre étroite par faiblesse.

Je tiens à dire aux brutes à la sortie de l'établissement d'aller se faire foutre, cordialement. Vos coups m'ont brisé de l'intérieur.
Je vous remercie tout de même de m'avoir donné le courage de mettre fin à ce cauchemar.

Je sais que personne ne lira ces mots, pour la simple et bonne raison qu'ils sont <seulement> pensés et non pas écris ; par paresse.

ADIEU.









Des images défilent à toute vitesse.

Puis cela cesse et tout d'à coup ; plus rien, je me sens léger et libre.

Une lumière blanche frappe.

Ce monde de misère n'est plus qu'un lointain et mauvais souvenir.

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