La cité de l'amour [Tome 2]

Chapitre 19

Ken, quelques minutes plus tard;

Il est presque deux heures du matin lorsque je rentre enfin. Je me suis arrêter prendre deux pains aux chocolats pour Elena en rentrant. Lorsqu'on a parler devant le café, elle m'a confier qu'elle adorer tremper un bout de pain au chocolat dans son café. Je peux bien faire ça pour la remercier non? Ok ils m'ont coûter presque dix balles parce que le propriétaire de l'épicerie sait qu'il est le seul dans le quartier à être ouvert et donc monte les prix. Mais vue ce qu'elle fait pour moi, je peux bien dépenser dix balles dans des pains au chocolat.
J'ouvre la porte et entends Shera pleurer. Je reconnais son pleure, il est plus aigu. Youne, elle pleure moins longtemps et moins fort. Faut que j'en parle au toubib d'ailleurs.

-Elena?
-Je nourrit Shera, Youne dort encore. J'ai réussi à ne pas réveiller la deuxième.

Les cries se stoppent lorsque Elena apporte le biberon aux toutes petites lèvres de Shera.

-Merci beaucoup.
-C'est normal.

Je lui sourit.

-Café?

Elle hoche la tête. Je sors une petite assiette, lui sert un café et met les viennoiseries sur l'assiette. Je me rends dans le salon où elle pose le biberon.

-Hé bien, elle avait faim dit donc.

Je rigole.

-Passe la moi, vas boire ton café.

Elle me rends ma chère et tendre avant d'aller dans la cuisine. Je dépose un baiser à mes deux filles et rejoint Elena dans la cuisine.
Lorsque je la vois, elle est en larmes.

-Oh non, ça va pas ?

Elle essuie d'un revers de main rapide ses larmes.

-Hein? Si, si.
-Dit moi, je suis pas le seul à avoir besoin.

Elle ricane.

-Ok...

Elle souffle un bon coup. Je connais bien ça. La ressaisie de courage.

-Il y a à peu près quatre ans, mon frère est mort. Il était le seul à savoir que j'aimais les pains aux chocolats dans le café. Et.. tu m'en as acheter. Tu t'en ai souvenus. Tu t'es souvenus d'un détails futile d'une discussion que j'étais sûr que tu ne suivais pas.
-Évidement que je suivais. Je veux savoir tout sur toi.

Elle me fixe. Je sens, à cet instant, une envie puéril. Je viens à peine de découvrir son corps. Il est magnifique ?

-Je vais rentrer.
-Euh... pourquoi si soudainement ?
-J'ai vue dans ton regards un truc que je veux pas.

Est ce que je viens de me prendre un râteau sans même avoir eu à dire une seule chose. C'est un nouveau record. Elle bat les mémoires elle.

-Je... mon dieu.

Je passe mes mains sur mon visage.

-Désoler. Vraiment navré. Je voulais pas que... putain. J'suis trop con.

Je reprends un souffle régulier.

-Elena, il ne se passera rien entre nous. J'ai eu une demi seconde de désir pour vous. Enfin, toi. Mais c'est sous le coup de l'émotion.

Elle semble perplexe. Ou bien vexer ? Je ne la connais pas assez pour vraiment savoir.

-Ecoute, notre amitié compte énormément pour moi. J'ai très envie que tu restes. Il n'y aura aucun mal entendus. Je te le promet.

Elle n'a sortit encore aucuns mots.

-Je t'en pris, j'ai besoin de te parler. J'ai besoin d'extérioriser mes sentiments envers Petra. Et tu es la seule qui m'écoutera et m'aidera.