Chapitre 23

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Julie;

Je m'assoie à côté de lui, je retrouve le Ken de nos Quinze ans.

-Tu n'as pas le droit de nous faire ça Ken.

Il me regarde largement étonné.

-On à perdu notre sœur tout comme toi. Et là on va perdre notre frère ?

Il baisse à nouveau les yeux.

-Ken, on est là pour t'aider, tu le sais ?
-J'ai pas envie de votre aide. Je veux juste qu'on me foute la paix.
-Comme on t'a foutu la paix y'a douze ans ?

Il déglutis. J'ai pas envie de perdre Ken.

-Pense à tes filles.
-Elles seront mieux sans moi.
-Sans leurs père ? Et sans leurs mère ?
-Elles nous auront pas connu...
-Elles ont besoin de toi Ken.

Il s'allonge dans les escaliers. C'est le premier signe que la drogue lui monte au crâne. Je me lève et le traîne jusqu'à son appartement. J'attrape la clé qu'il cache au dessus de sa porte et l'ouvre. Il s'appuie sur moi pour marcher jusqu'à son canapé. Il rigole cet idiot. J'ai envie de le tuer. J'essaie de me rappeler ce que Petra faisait.

-Ken, parle moi.
-Dire quoi?
-T'as acheter pour combien ?
-Vingt balle.

Putain... je peux pas appeler les gars, je peux pas le gérer seul. Sa famille a Ken va s'inquiéter. C'est là que tout s'éclaire. J'appelle la mère de Petra. Elle est ma dernière chance. Lorsqu'il n'étais pas bien et qu'il voulait pas que sa mère sache, c'était la mère de Petra qui le soigner.

-Allo?
-Madame Albokov?
-Quoi ?
-J'ai besoin de votre aide, je vous supplie.
-Pourquoi je t'aiderai?
-Ken s'est mit très mal ce soir, je sais pas comment faire. C'était Petra qui le faisais avant. S'il vous plaît, venez.

Je sens les larmes montaient. Un silence accompagne ma peur.

-Je suis là dans dix minutes.

Dieu merci. Et ça coupe. Je m'occupe d'amener de l'eau et des céréales. Ce mec crève la dalle quand il est défoncer. Je le rejoint dans le salon. Il est à moitié endormit.

-Ken dort pas.
-J'ai sommeil!
-Je sais mais si tu t'endors, avec ce que tu as pris, tu vas être très mal au réveil.

Il grogne, lorsque je relève la tête, je vois la fillle de tout à l'heure.

-Il se passe quoi? Demande-t-elle.

J'avoue ne pas l'apprécier plus que ça, mais passont.

-Ken est defoncer.
-Et ? S'il avait envie.
-Voila une mentalité que j'aime ! Crie Ken.
-Ta gueule Ken, crachai-Je.
-Pourquoi t'es vénère comme ça ? Demande la fille. Il a le droit de se mettre une douille s'il a envie non? T'es sa mère pour lui interdire?
-C'est pas sa mère mais une amie qui s'inquiète pour lui. Tu ne connais pas ce jeune homme. Il étais dépendant de la merde dans laquelle il replonge ce soir. Alors elle a raison de l'empêcher de se mettre plus mal. D'accord ?

Et voici madame Albokov.

-Vous êtes qui vous?
-Sa belle mère.

Mon cœur se fissure, j'ai très mal. A cet instant, j'aimerai que la petasse face a moi sois Petra et que ce cauchemar s'arrête.

-Maintenant tu prends tes petites affaires et tu dégages.
-C'est Ken qui m'a dit de venir. J'ai nul part où aller.
-Je n'en ai rien à taper. Écoute moi bien, ce jeune homme vient de perdre sa femme, il a deux filles et se retrouve dans une merde monstre. Il n'a pas besoin de petites opportunistes comme toi. Donc tu vas te prendre une chambre d'hôtel ou peu importe mais tu laisses ce gars tranquille, sa vie est déjà assez compliquer.

La cité de l'amour [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant