w♡men [seulrene]

w

le colocataire de joohyun, kyungsoo, emmenait toujours sa petite amie, wendy, chez eux quand il le pouvait. joohyun trouvait qu'ensemble, ils prenaient trop de place. wendy était une personne extroverte et bruillante alors que joohyun préferait le silence. c'est pourquoi à l'arrivée du couple, elle partit dans un coin plus tranquille.

vagabondant dans les rues vides du quartier de Lachine, elle décida de se prendre un petit casse-croûte au dépanneur du coin. lorsqu'elle arriva à destination, elle fit sonner la petite cloche qui se retrouvait au haut de la porte, ce qui sursauter la caissière qui était précédemment évachée sur le comptoir. joohyun la comprit; il n'y avait aucun client avant qu'elle arrive.

elle se promena donc entre les allées afin de se procurer quelque chose qui apaiserait sa faim. elle choisit de prendre une petite boîte de barre tendre au beurre d'arachide. ces temps-ci, elle en mangeait tout le temps; le matin, le midi et le soir avant de s'endormir. joohyun était une vraie gourmande pour cette collation !

elle arriva donc à la caisse et vue une jeune femme qu'elle ne connaissait pas. liza et sa mère avaient l'habitude d'être les seules caissières du dépanneur. de plus, la nouvelle employée ne ressemblait pas du tout à la famille des Romano. en fait, la femme était une petite asiatique aux yeux de chat. joohyun lui souria.

- tu es nouvelle ? je ne t'ai jamais vu ici auparavant.

-oui, j'ai commencé à travailler ici vendredi dernier. tu dois venir ici assez souvent pour avoir remarqué mon arrivé, rigola la jeune femme.

-oui, j'avoue que mes visites sont assez fréquentes ... je m'appelle joohyun, mais tu peux m'appelle Irène.

-très bien, Irène. moi, je m'appelle seulgi.

alors que cette dernière emballait les achats de la clientète dans un sac de platique, elles s'échangèrent un dernier regard, puis un dernier sourire. la plus vieille eut des frissons. ce qu'elle aimait les femmes, ces créatures si belles.

(bonus): la beauté de ma femne
la douceur de ma femme
j'ai peur que la rudeur du monde
la rende immonde
je veux préserver son innocence
un seul geste d'imprudence
et la douleur la détruira
mais je sais qu'elle se reconstruira
ma femme à moi
elle est plus forte que la déesse Asia

Mathangi Arulpragasam