Cette histoire est une reprise du thème principal du livre de Genki Kawamura : " Deux milliards de battements de coeur"
Le thème principal est repris, cependant le personnage, les choix, l'écriture et beaucoup d'autres choses sont modifiées. Seul l'idée est reprise. La tournure de l'histoire est donc différente. ( D'ailleurs ce livre est génial. Je ne l'ai pas fini mais il vaut le coup ! )
Sur ce,
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Je suis comme je suis, différente, je l'accepte. J'ai eu du mal à accepter d'avoir une personnalité qui diffère de celle de ; ma famille, mes « amis », ce qu'on appelle les humains. Je vois des humains, mais aucune humanité. C'est sans doute pour ça que mon esprit à décider de devenir asocial face à ces êtres. Je le vis bien, parfois. Je me suis très souvent demandé ce que je faisais ici, au milieu d' « eux », comment j'allais vivre, grandir, sans réfléchir.
J'ai 16 ans, j'en aurai bientôt 17. Ou pas. Qui sait ? Comment saurais-je ?
C'est ce que j'ai dit à mon médecin.
« On ne sait jamais la suite des évènements »
Mais apparemment. Les médecins, eux, voient l'avenir.
Il ne me reste plus longtemps à « vivre ». Je garde espoir, je ne pense à rien, comme d'habitude. Sauf que non. J'étais trop optimiste pour lui.
"- Jeune fille, parlez à vos proches, faites ce que vous n'avais jamais osé faire, vous devriez réfléchir-
-Je ne vois pas comment ni pourquoi changer mes habitudes.
-Vous allez mourir. »
Je déglutis, ne peut-il pas me soutenir ? Me dire de garder espoir ? Comme le ferait un médecin ordinaire ? Ça peut en énerver certains, mais à titre personnel, si je ne pense à rien, pour moi, tout va bien. Si je réfléchis, je passe ma vie à ça, ça peut durer des heures... C'est intéressant... Cependant, mes pensées, mon esprit, ma philosophie divaguent en un sentiment proche de la tristesse et de la nostalgie. Même en aimant en partie cette sensation, j'ai l'impression qu'elle me fait avancer en me détruisant. C'est pourquoi je continue mes actions et mes choix sans réfléchir. Il m'arrive de le faire. Mais seulement pour ce qui est important pour moi. La. Il s'agit de ma vie. Je voulais ne pas réfléchir. « Tout iras bien, qui sait quand je vais partir ? Ce n'est pas une maladie qui va me faire changer d'état d'esprit. »
Mais non. Il a envie de me remuer celui-là...
-Vous aussi.
Je me lève et sort de son bureau. Ayant en tête les mots « Maladie incurable ».
Je m'appelle Valentine, je suis petite, je possède les yeux marrons assez foncés, les cheveux noirs, des grosses joues qui me font paraitre avoir 13ans... Selon une amie proche, je suis mignonne comme dans un manga avec... Mon dieu, comme je l'ai boudé pour répéter ça sans cesse ! Oui. Je suis capable d'être très immature. Et d'avoir un fond de pensée très philosophique sur l'existence même de ce qui existe. (Quelque peu pléonasmique !)
Vous avez maintenant de quoi me connaitre, un minimum du moins, je ne me connais pas moi-même, comment, même mes proches le pourraient ?
J'arrive chez moi après être sortie de la voiture, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais demandé à mon père de ne pas venir pour consulter le médecin cette fois, après les examens, je ne voulais déjà pas connaitre le résultat, mais il fallait bien que quelqu'un s'en informe. Alors plutôt que la terre entière ne le sache, je voulais que, de toute cette Terre, il n'y ait que moi, qui puisse le connaitre, l'avis de mon médecin. Certes, il voulait en informer mes parents, certes, j'ai dû le supplier pour qu'il ne le fasse pas, certes...
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de 9 heures à 19 heures 44
SpiritualIl ne fallait pas ? Qui ne l'aurait pas fait ? Tu souhaites juste quelques battements de cœur supplémentaire... Pour apprendre à profiter de la vie. Peu importe qui réfléchirai ou non à la proposition, on ne peut pas savoir. On ne peut jamais savoi...