On décide alors de s'en aller après avoir papoter de tout et de rien. Nous nous séparons à la gare. De mon côté j'attend mon bus qui devrait arriver dans... 16 min. Ehh Dieu c'est trop long bon bah je n'ai plus qu'à attendre. J'enfile ma paire d'écouteur et je commence à fredonner des airs de rumba congolaise rien de mieux pour attendre tout en se relaxant.
Une voiture se gare subitement devant moi et klaxonne, je ne prête pas attention ce n'est sûrement pas pour moi. Je vois que la personne insiste, les vitres se baissent et laissent apparaître l'homme de tout à l'heure, il me fait signe d'avancer vers lui, je décide d'enlever mes écouteurs et de m'approcher de la voiture tout en restant perplexe.
-Oui? Dis-je
-Depuis tout à l'heure je t'aperçoit entrain d'attendre le bus et je sais qu'il ne viendra pas d'ici un quart d'heure. Et je me suis dit pourquoi pas te raccompagner?!
- C'est gentil de ta part mais nous ne nous connaissons pas.
- Je vois, mais ne t'inquiète pas je vais pas te kidnapper, pour ensuite te séquestrer je n'ai pas la tête de ce type d'homme quand même ?
-Mdr non c'est vrai que tu n'as pas l'aire d'être ce type d'homme.
- Alors accepte tu?
Je réfléchis, et puis pourquoi pas il commence à ce faire tard et je commence à grelotter. Si les filles serait là elles m'auraient insulter d'avoir hésiter. Alala sacré amies.
- Oui mais si il m'arrive quelque chose hmmm... Dieu seul sait ce que mes esprits pourront te faire.
- Mdrrr ne t'inquiète pas ma belle tout ira pour le mieux.
Sur la route nous avions fait plus ample connaissance. Il se nomme Ismaël, il a 23 ans, il est d'origine Congolaise-Guinéenne. Il fait des études de marketing mais souhaitent se convertir dans le domaine militaire d'ici quelques années.
- Alors comme cela tu est congolaise sénégalaise?
- Oui oui d'où ma beauté .
- mdrrr qui t'a mentis même?
- tchiiip je ne te calcule même pas!
-Alala mère y'a palais tu boude?
- Moi? Jamais d'autant plus que je sais ce que je dit est la vérité.
- Alala les femmes congolaise toujours aussi prétentieuses.
- Excuse nous monsieur l'américain tchiiip mawa.
Une fois arriver en bas de chez moi nous nous échangions les numéros pour garder contacts. Je n'oublie tout de même pas d'envoyer un message aux filles pour leurs en parler.
Comment vous dire? Elles étaient tellement excitées jusqu'à en sortir des « Biloba biloba ».
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