On avait fini la coiffure et le maquillage, ma soeur appela alors ma mère pour qu'elle puissent venir m'aider à mettre ma robe.
C'était le moment le plus émouvant. Ma mère n'a fait que pleurer, me chantant deux musiques qu'elle me chantais tous le temps quand j'étais petite. Jombajoo et Magno. J'ai fait que chialer et ce n'est que le début demain sera pire.
Une fois fini on se prend dans les bras. Mon père vient me chercher m'embrasse le front et me ramène au salon.
Mes tantes chanter en soninke d'autre en peulh. « Yé djo lé djo, sambalé djo Odi hala magno sambalé djo » Je pleurer tellement heureusement que mon maquillage est waterproof.
Nous nous sommes dit oui devant Dieu il y a quelque semaines de cela déjà. Et aujourd'hui nous voilà maintenant unis devant nos amies familles.
On vient d'arriver à la salle, le cortège c'était le bordel. On a fait notre entrée. On a fait plein de photo. On sais changer plusieurs fois. On a fait nos chorégraphies avec nos demoiselle et garçon d'honneur.
Une journée riche en émotion, la plus belle de ma vie. Tous les proches étaient là que demander de plus.
L'heure est arriver pour moi d'aller me coucher car demain matin c'est mon magno compé. On devait le faire avant le civil mais monsieur n'était pas là et voulait absolument être là.
Je me réveille fatiguer. La coiffeuse vient m'aider à arranger mon tissage que j'avais déjà. Une fois fini je part me laver, m'épile et tous ce qui va avec. La maquilleuse arrive elle me fait un maquillage léger mais on fleek comme je le voulais. J'enfile mon bazin blanc et doré tout droit venu du Sénégal.
J'étais dans ma chambre en train de papoter avec mes cousines, pendant que les autres faisait la fête, moi je n'ai pas le droit je doit rester dans ma chambre.
Vers les coups de 20h on m'appelle pour pouvoir me laver. J'avais entre temps enlevé mon tissage. Une de mes tantes qui sera ma haraba-dame qui s'occupe de moi pendant 1 semaine- elle commence à me laver. Elle me dit 4 grosse nattes qui ressortait mon front puis elle m'attache un grand pagne blanc et me ramène au salon mes tantes chantais toute sorte de musique. Comme:
« Assa guirri ô Assa, an payi téllé wandika, saaré n'tan da wandika, faabé n'tan wandika.. dou sombi sonssano wono, dou kélli kétan no wono... »
« Yé djo lé djo, sambalé djo Odi hala magno sambalé djo »
« kado diongui birou nga dé rama koyo rono nga dé... kado magno kini o da daga o magno koullé kini o daga tama bané kouyé ma ké ba ga... »
« o do houlanou gémou haro xoro houlanou gémou o di tannou coutou o di immou coutou o di halla magno magno ntanou bara samiyo magno nkittou bara samiyo sambalédjo »
« bassi koro ndambé bassi koro ndambé bassi nta illéyi ma cottollé xara ka ougni ka goummé nga roono »
Et bien d'autre musique traditionnelle. J'étais en train de pleurer sous mon drap rien de plus beau que ces chants qui m'ont bercé toute mon enfance. Quand c'était les mariages de mes cousines j'étais tellement presser que le mien arrive aujourd'hui c'est le mien un rêve devenu réalité.
Une fois fini je me mis debout et fléchis quelque fois au dessus du tabouret et le faillir tomber avec mon pied pour un nouveau départ. Arriver devant la porte de chez moi, les cousine étaient devant en train de négocier avec la famille de mon mari pour me laisser passer.
- 300€
- 300€ bataraleme n'a loro sa va pas non
- Bon 500€
- yieee mais vous la vous êtes des radins notre femme c'est pas un cailloux hein c'est un rubi ko
J'étais plier de rire au final ils ont céder et on donner 900€. J'ai enfin pu sortir. Mes soeur et ma mère ne pouvait pas m'accompagner donc deux de mes cousines m'accompagne chez ma famille de mon mari. Avec ses cousins et ma haraba.
Allonger sur mon lit j'attend mon mari, je suis exténué par cette journée remplis de riches émotions.
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