Partie 27

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<<Je te laisse la chance de me découvrir,la chance de prouver que tu es prête à réécrire l'histoire avec moi >>.

Dans la peau de :Yacine :
Les mois passérent à vive allure;je travaillais dure et mes efforts s'avérerent payants.

Ma mère est même allée effectuer le Hajj cette année,et oui ma maman,ma vie est enfin Adja. J'aurais tellement aimé que nous y allions ensemble mais je suis tombée malade durant cette période là.

Trésor et moi ne nous parlions à peine,il allait d'ailleurs démenager,c'est bien dommage que pour X raisons,il décide du jour au lendemain de ne plus m'adresser la parole si ce n'est pour me saluer ou me proposer son aide.

Rachid?Que dire sur ce point?

Je sais que je n'ai jamais été une lumière en mathématiques mais l'équation Rachid -Yacine est sans doute la plus difficile qu' il m'a été donné de résoudre.

Rachid m'aime et c'est réciproque mais il semble que quelque chose bloque.

Depuis de nombreuses années,nous voulons nous marier et si ça ne tenait qu' à lui et moi,celà ce serait fait depuis un bon bout de temps.

Mais,à chaque fois,un obstacle s'impose.

Ma trés chère cousine a été le premier,en parlant d'elle celà fait des lustres que je n'ai plus de nouvelles,comme le dit le proverbe:<Pas  de  nouvelles,bonne nouvelles>.
<Neugnou nianaleunté diameu rk >(Que l'on se souhaite mutuellement  la paix).

Il y a aussi eu mon père qui s'est opposé à cette union,et ma cousine en a été l'un des facteurs.

Puis,j'ai été mariée de force à ce..;les mots pour le qualifier me manque tellement cet individu a été ignoble. Dans cette maison,j'étais plus une bonne ou un souffre -douleur qu' une épouse. Mes soit -disant coépouses m'en ont fait voir des vertes et des pas mûres.
Et quant à  mon cher et tendre  <mari >,ce dernier ne m'a jamais considéré comme une épouse mais plutôt comme un fardeau,la niaarrél  (deuxième femme)de mon père avait convaincu ce dernier de m'envoyer à Thiés chez son neveu.
Ce jour là,je rentrais d'une fête d'anniversaire et mes oncles étaient presque tous présents,après que j'ai salué toute l'assistance,je me suis rendue dans ma chambre afin de retirer ma robe et mes escarpins qui martyrisaient mes pieds.

Mais,j'ai constaté que cette dernière était vide et que mes valises étaient rassemblées à côté de mon lit,et c'est là que ma belle mère me fit comprendre que j'allais à Thiés.
Quand je voulu protester,ils me menacérent de s'en prendre à ma mère qui était en déplacement pour son travail et à ma petite soeur.

Je n'eu pas droit à une réception.

Et vers deux heures du matin ;le taxi dans lequel mon père m'avait engouffré se stoppa devant une immense villa.

Le gardien qui semblait m'attendre me fit part du fait que son patron et ses deux épouses dormaient et c'est avec l'aide de ce dernier que je me suis installé dans ma chambre.

Le lendemain,je fus réveillée par deux femmes aussi obéses que laides.

Elles se mirent à m'insulter mais je les ai royalement ignorées.

Le soir ,mon soit disant mari mes présenta comme la nouvelle bonne.

Moi,Yacine Guéye Nioro?

Bref,les jours passérent et mon titre se confirmer car ils me faisaient effectuer toutes les tâches ménagères.

Mais bon,je préférais être considèrée vous telle plutôt que cet homme abjecte me voit comme sa femme.

Mon portable confisqué,il m'était impossible de m'éncquérir des nouvelles de mes proches restés à Dakar ou de mon Rachid.

HerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant