Drop Dead Diva Jonas - FanFiction

#06

22 mai 2015 - NARRATEUR NICK JONAS - New York - Appartement de Nick

- Matt essaie de prendre les commandes. Me dit David en me tendant un verre d'eau.
- Ah ! Hurlais-je. Vous... Toi ! L'ange-gardien ! David ! Aide-moi, fais quelque chose, je ne supporte pas ou plutôt, je ne supporterais pas revoir ces images... Dans ma tête. Dis-je le souffle coupé.
- Malheureusement, je ne peux pas. Il faut que vous essayez de communiquer avec lui.
- Attends... Tu ne m'as pas dit que son âme était partie quelque part ?
- Une âme n'est pas un souvenir. Ce que vous avez dans votre... Cerveau, les souvenirs, restent. Et il essaie, votre cerveau donc, de mettre les choses en place. Tout se bouscule.
- Je... Il faut que... J'aille voir quelqu'un.

22 mai 2015 - NARRATEUR NICK JONAS - New York - Cabinet 5th Avenue

J'entre dans le cabinet psychologique – je l'ai vu dans mon « flash back » - et je me dirige droit vers cette même porte orné de lettre dorée qui indique le nom : « Maxwel Kindom ». Ce nom me revient, il est l'homme qui m'a suivi pendant une année. Enfin, suivi Matt, mais pourquoi ? Je frappe et attends une réponse pour entrer.

- Oui, c'est ouvert.
- Euh... Bonjour. Je... Je viens pour.
- Matt ! Non d'un chien ! Tu vas bien ?
- Euh... Je... Oui ! Oui, je vais bien merci.
- Excuse-moi, après t'avoir accompagné à l'hôpital et être resté toute la nuit, j'ai dû retourner travailler. Dit-il avec peine. Les patients que je reçois sont d'ordre des juges et je n'ai pas le droit de les refuser. Ironise-t-il. Tu le sais bien. Alors pour me faire pardonner, je t'invite à dîner ou autre chose peut-être ?
- Autre chose oui... Euh... Peux-tu me dire... Qui je suis ?

Il ne dit rien. Il me regarde de façon choquée. La bouche entrouverte les yeux écarquillés et le visage pale, il s'assoit doucement et ne me quitte pas du regard. Suis-je allé trop fort ? J'aurais peut-être dû tenter d'avoir plus de tact...

- Maxwel, je suis venu te voir parce que j'ai eu une sorte de flash et cela m'a conduit ici.
- J'aurais dû rester à tes côtés. Je suis désolé. Je... Je peux te dire tout ce que tu veux. Demande-moi tout ! Insiste-t-il.
- Tout d'abord, tu étais là, au moment du drame ? Je veux dire, tu as tout vu ? Pardon, je ne suis pas clair.
- Non, non, c'est bon. Oui, j'étais là, mais je ne voyais rien. Tu me criais dessus en me disant qu'un... Avion sciait la corde !
- D'accord. J'ai une autre question, non, j'en ai mille.
- Matt, prends ton temps d'accord. Je répondrais à tout.
- Qui est... Catherine ?

Il a de nouveau les yeux grands ouverts. Il est à nouveau blanc comme un linge et il joue avec sa bague, son alliance. Un raclement de la gorge, un regard non-confiant en bas à gauche sans se rendre compte, puis il lève la tête.

- Elle était... La cause de tes venues ici, il y a maintenant cinq ans.
- Mais, pourquoi venir voir mon meilleur ami de sport, psychologue pour un problème... Psychologique et qui est sensé rester secret... Enfin, je veux dire... Attends, je ne comprends plus rien. Tu es mon meilleur ami sportif et...
- Et bien, on se connaissait pas avant. Nous nous sommes rencontrés quelques mois plus tard à un congrès de parachute ascensionnel et nous avons vite pris goût du plaisir extrême ensemble.
- On sort ensemble !
- Non ! Rit-il. Dieu merci non. Je suis marié à une charmante femme.
- Oh ! Pardon. Mais qui est Catherine ? Je l'ai entendu dans mon flash-back.
- Je... Bon. Alors, comment dire. Elle était... Elle était ta... Femme. Avoue-t-il en sueur.
- Ma... Femme ? Murmurais-je en m'asseyant. Mais, Jay m'a dit qu'il ne m'avait jamais vu avec quelqu'un et que je n'en parlais jamais.
- Tu n'en avais jamais parlé à personne, excepté moi.
- Comment me suis-je retrouvé ici ? Et pourquoi je l'ai caché à tout le monde ? Je ne comprends pas ! Hurlais-je.
- Excusez-moi, Maxwel, le juge Prodge veut vous voir pour l'affaire de ce soir.
- J'arrive tout de suite. Matt. Je te donne la copie de ton dossier. Dès que tu auras tous lu, appelle-moi. Voici ma carte. Je viendrais te voir dès que je pourrais.
- D'accord. Merci. Répondis-je après un silence de plomb.