Drop Dead Diva Jonas - FanFiction

#24

16 novembre 2015 - NARRATEUR EMMA WATSON - New York - Appartement de Nick | 08:02 p.m.

Je sonne comme une furie sur la sonnette, mais il n'ouvre pas. Il ne répond pas, encore moins au téléphone. Je suis désemparée, abandonnée, je ne sais plus quoi faire. J'ai besoin de réconfort et j'ai surtout besoin de lui. Pourquoi n'est-il pas là, quand je veux le voir ? Est-ce que l'histoire se répète ? Non, je ne peux pas. Je ne veux pas. J'en ai marre de subir tous les sors ! Je suis toujours là pour aider les autres, je me bats du mieux que je peux et c'est comme ça qu'on me remercie ! C'en est assez ! Ils vont comprendre que je ne suis pas une simple avocate. Je ne suis certes plus la fiancée de Nick Jonas, mais j'ai quand même vécu des années avec cette famille et ils ne vont pas me rejeter comme ça. Il ne va pas pouvoir me laisser de côté. Non, il ne va pas avoir le choix. Je ferais partie de sa vie qu'il le veuille ou non.

- Emma ? Hurle David depuis le haut de l'immeuble.
- Où est-il ?
- À la colline, mais je ne sais pas où c'est.

La colline ? Il me disait que quand il allait mal, il allait là-bas. Mais... pourquoi Matt aussi ? Je ne remercie pas David et je cours prendre un taxi. Je lui donne l'adresse, en espérant que ce soit la même et je paie un supplément pour qu'il roule vite. Je n'aime pas attendre sans rien faire. Rester assis sans être maître de tous mouvements, je trouve cela insupportable. Quand il y a des bouchons, le seul moyen pour avancer est d'y aller à pied, mais il faut laisser la voiture. Ici, ce n'est pas le trafic qui me gêne, mais tous ces feux rouges ! Je secoue ma jambe nerveusement, je ne fais même pas exprès. C'est un toque nerveux. Non, je dirais stressant. Me voilà la main dans la bouche, je la retire immédiatement. Ce n'est pas possible. Non, je ne peux pas le croire. Pourquoi serait-ce le cas ? Je délire. Je délire vraiment. C'est une simple coïncidence. Oui, c'est juste ça.

Me voilà sur place. Je sors et me dirige vers "l'arbre maison". Il faisait référence au film Avatar. Pour lui, cet arbre était un recueil, une sorte de souvenir à sa vie, avant qu'il vienne habiter à New York. En plus, la plante est l'une des plus grandes de l'état. Il se posait contre le tronc, les jambes pliées, mais pas contre son torse. Il posait ses poignets sur les genoux et laissait sa tête contre l'arbre. À ce moment-là, il pleurait. Je me souviens de ses paroles. La première fois que je suis venue, il m'avait dit qu'en pleurant, il se purifiait, mais que le plus important, c'est qu'il partageait et encrait ses souvenirs en l'arbre. Comme s'il était en harmonie.

Il est là. Je le vois. C'est bien lui, Matt. Il se tient debout contre l'arbre. Tout son côté gauche est posé, la paume de sa main droite caresse le tronc. La tête posée contre également, il pleure à chaudes larmes. Il ne se retient pas pour être discret. Comme Nicholas. Mes yeux ne peuvent plus les retenir, mes larmes, elles s'écoulent toutes seules. Je ne peux pas les contrôler, ni les arrêter. Par contre, mes jambes arrivent à le rejoindre. Il tourne la tête vers moi et me reconnaît. Dans la seconde, il ne fait rien, puis il devient rouge pivoine et il recule d'au moins trois mètres les bras en avant.

- Emma ! Hurle-t-il. Tu... Tu fais quoi ici ? Sa voix part dans les aigus.
- C'est David qui me l'a dit. Il... Il m'a dit que tu étais à la colline !
- Tu sais combien de colline, il y a, à New York ? Dit-il terrifié.
- Oui, me calmais-je. Je sais combien il y en a. Matt...
- Tu m'as vu ! Tu m'as vu comme ça ! Tu n'aurais jamais dû me voir, ici. Pleure-t-il en se laissant tomber à genoux.
- Matt ! Pourquoi pleures-tu ? Tu réagis... étrangement. Chuchotais-je.