1: Un problème de bite

235 19 31
                                    

– Vous ne pouvez pas entrer comme ça dans les appartements du Seigneur Hadès! S'écria une jeune démone domestique.

– J'vous chie à la raie, toi et toutes tes chiennes en chaleur qui t'suivent à la trace.

– Mon Seigneur Beelzebuth, votre vocabulaire, lâcha un démon, lui aussi en tenu de domestique.

– Oh t'vas pas m'casser les couilles Baalberith, j'ai autre chose à foutre que d'écouter vos ordres à deux balles donné par un daron qui passe ses journées à s'branler la bite comme un gros porc.

Le dit Beelzebuth ouvrit grand la bouche et fit jaillir des flammes de celle-ci, brûlant la porte en or qui se trouvait devant lui.

– Je peux comprendre votre colère mon Seigneur mais s'il vous plaît, ne détruisez rien. J'en ai ras le bol de réparer vos conneries.

– J'fais jamais de connerie, répliqua directement le jeune homme.

– Vous venez dans faire une.

– 'Pa ne voulait plus de c'te porte de toute manière.

Le vieil homme qui accompagnait – qui courrait derrière plutôt – le brunet leva les yeux aux ciel, désespéré par le comportement puéril de son jeune maître. Ça faisait maintenant quoi... deux milles vingt ans qu'il s'occupait de s'être magnifiquement horrible qui jouait le rôle du prince des Enfers, futur successeur au trône. Quand ce jeune Beelzebuth était petit, c'était un véritable petit démon, brûlant la moindre chose qu'il haïssait, regardant sous les jupes des filles, foudroyant les gens qu'ils n'aimaient pas – soit un peu près tout le monde – avec son petit sourire de lapin. On peut le dire, quand le jeune maître était petit, il était mignon à croquer... sauf que c'était lui qui croquait les gens.

Maintenant, ce jeune petit démon était devenu un très bel homme, à la musculature plus que parfaite, au visage toujours aussi innocent malgré son coté machiavélique plus que présent, au corps plus que appétissant, réveillant les plus sombres fantasmes de tous les démons des Enfers; et pour être sombre, c'était sombre. Seul petit problème, c'est que cet être devenu l'incarnation de la perfection était un sacré fils de pute. Il n'y avait pas plus mauvais, méchant, sadique, satanique et tous les adjectifs qui pourrait qualifier un être mauvais, que lui.

– Connard de Daron! Ouvre c'te putain de porte ou j'te carbonise tes morts!

Voilà qui était Beelzebuth, le plus satanique de tous les démons, ce qui fit de lui, le parfait candidat à succéder au trône.

La queue battante, le brunet attendit trente secondes que son père lui ouvre la porte. Trente seconde qui parurent une éternité pour le plus petit qui décida d'exploser – littéralement – la porte avec sa force démoniaque, sous le regard consterné de son majordome. La porte une fois détruite, le fils du roi des Enfers entra dans la pièce, cherchant son paternelle du regard. Personne qu'il trouva immédiatement, ses mains scotchées à une manette de PS4, ses yeux rivés sur le combat qu'il menait entre Ryu et Ken de Street Fighter. Des tonnes de mangas et de jeux vidéos traînaient sur le sol de la chambre alors que les posters de ses personnages préférés étaient parfaitement accroché. Les figurines de ses petites Waifu étaient fièrement protégées – et dépoussiérées – dans des vitrines en verre ultra sécurisé. Mais le must de la collection était les ENORME dakimakura de Hatsune Miku, de Livaï de Shingeki No Kyujin et de la célèbre loli, Shiro de No Game No Life. Tous les trois dénudés bien évidemment.

Et c'est dans c'est moment là, que Baalberith se demanda ce qu'il foutait ici, au service d'un connard et d'un roi beaucoup trop «je m'en foutiste».

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jul 10, 2019 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Beelzebuth [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant