Niéla, la petite à la jambe de fer

Chapitre 1

Lorsque j'étais petite, ma maison a pris feu...

-Papa ?

J'attendais une réponse à cet appel mais... Aucune réponse. Alors j'ai pensé qu'il n'avait pas entendu. J'ai crié plus fort.

-Papa ?

Puis une ombre est sortit de derrière le mur. C'était lui. Je me sentais soulagée de l'avoir retrouver et pour me réconforter, mon père me prit dans ses bras. Le soir, il eut une coupure de courant. Alors mon père décida d'allumer des bougies.

-Niéla, sa te dit d'allumer des bougies ?

-Hum... ?C'est quoi des bougies, papa ?

-Regarde, c'est ça une bougies.

Au début, je ne savais pas que ce petit objet pouvait créé de telle flamme mais... Il prit la bougie et la posa sur son bureau. À cette époque j'étais petite et trouillarde. Mon père me porta pour que je puisse voir la bougie qui illuminait une petite partie de la pièce. La flamme était plus grande que je l'imaginais alors, je pris peur.J'agitais mes bras et mes pieds dans tous les sens. Lorsque mon pied heurta la bougie. Elle se renversa et commença à brûler les papiers de mon père puis le bois du bureau. Mon père me déposa sur le sol et courut chercher un extincteur. Le feu m'impressionnait et je restais bouche bée devant ce spectacle catastrophique. Quelques instants après, mon père revint les mains libres. Il prit son téléphone et appela les pompiers. La catastrophe empirait de plus en plus. Tout d'un coup, le bruit d'une planche qui se brise résonna dans la pièce bientôt entièrement brûler. Je levai les yeux au dessus de ma tête. Une planche manquait de m'écraser mais mon père me poussa.

-Niéla !

Il me propulsa contre le sol et recula afin de ne pas se faire écraser. Quelques minutes plus tard, après avoir quitté la maison, les pompiers arrivèrent. Il y avait tellement de fumer qu'on ne voyait rien. Puis mon père courut à l'intérieur. Je décidai de le suivre mais il courait trop vite et j'ai réussit à le perdre de vue.

-Papa ! Papa !Papa !

Je criais en espérant avoir une réponse mais rien. Je décidai alors de courir le plus vite possible afin d'avoir une chance de le voir. Cela faisait bientôt 2minutes que je courais sans relâche mais rien à signaler. J'étais essoufflée et j'avais du mal à reprendre mon souffle. Mes yeux étaient noyés par les larmes. Je baissai la tête afin de laisser tomber mes larmes sur le sol. Lorsque je remontai ma tête une ombre venue vers moi. C'était mon père. Mes larmes se transformèrent en larmes de joie. Je courrai afin de lui sauter dans les bras mais...Une planche tomba sur lui ce qui le mit à terre. J'étais pétrifiée.Mes larmes se figèrent sur mon visage et je répétais sans cesse.

-Papa... Papa... !Papa !

Soudain, la voix d'un pompier résonna dans la pièce. J'arrêtai de crier pour entendre se qu'il disait.

-Cherchez des survivants !

-À vos ordres, chef !

Une troupe entière répondit. Je marchai en direction de mon père. J'avais espoir qu'ils nous retrouvent, mon père, et moi. Je criais de toute mes forces pour qu'ils puissent m'entendre. À mon âge, j'avais  encore une petite voix. Je m'allongeai sur mon père et continuai de crier.

-À l'aide ! À l'aide ! Quelqu'un vient sauver mon papa !

Soudain, le mur s'effondra sur ma jambe. Je ne pouvais plus la bouger. Je n'avais pas mal mais je sentais le sang coulait. Un pompier, grand aux cheveux blond,cria.