V O N

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j'ai appris sous les coups rouges ou l'inocence ta définition de la vie même si j'en comprends chaque jours un peu plus le sens. le silence brise les plumes blanches et les sourires naissent en tout. je te relie chaque résonnement et leçon de bravoure, j'ai grandi à tes côtés inconsciente. j'étais heureuse
dans mon malheur terriblement heureuse et rien ne me vaudra ce déracinement.
j'ai appris dans le noir, j'ai changé dans l'absence
et maintenant j'imagine tes mots cachés, soufflés et fier, j'espère que tu es fier.
je ne te dirais pas que je ne suis pas triste et que je m'en sors, sans tes ailes ou ton auréole en plastique, mais je vois la mort.
et je ne l'envie plus tant elle est ennuyante. elle tourne en boucle comme une mélodie cassée, vendant un rêve de poussière.
peu à peu je m'habitues, dans les pétales glacés des jours de printemps et je m'applique, je souris le coeur seul.
tu me manques et tu n'es jamais parti, nulle part ou dans nos têtes tu voles aux nuages blancs coton sucrés, à l'aube dorée des lendemains. et simplement j'espère qu'à la lumiere tu sois noyé dans une mer de roses ou sous un ciel d'étoiles rouges.
je ne veux plus mourir

car on meurt trop vite

et tu m'as fait paraître l'humanité flamboyante ravagée d'espoir. constamment déçue, recréant, innovant, tu avais l'âme d'artiste rebelle chanteur au talent de rêves tu croyais en nous
encore un peu

car tu mourrais trop vite

chaque crépuscule avait un sens sans l'idiotie de la nature, et dansant dans la valse des pleurs,
tu t'es fait l'homme aux espoirs blancs.

à mon étoile Où les histoires vivent. Découvrez maintenant