[3/3]Oubliée... [BTS] Tome 03.

Jour 22 : Aide.

Durant mon court séjour à Séoul, ma mère se réveilla enfin de son coma, j'aurais aimé rester plus longtemps, mais il fallait que je retourne travailler en France. Je leur laissais alors mes coordonnées s'ils souhaitaient m'appeler ou qu'ils reconnaissent mon numéro si jamais je leur téléphonais.

Je retournais alors à mon lieu de travail, je mettais ma tenue de travail, aujourd'hui, nous étions lundi, du coup c'était une robe rouge que je devais porter. En réalité, je n'avais pas compris leur délire de robe de couleur.

Au début, c'était chaque jour une couleur différente puis maintenant, tous les jours de la semaine, je dois mettre une robe dont les couleurs appartiennent aux couleurs de l'arc-en-ciel. Soi-disant pour me démarquer des serveurs de la salle... donc, je n'ai pas trop le droit d'avoir une robe noir ou blanche... Au moins, je m'évite le surnom de gothique parmi mes collègues.

– Wouah, jolie robe Anastasia ! Je t'envie de porter une si belle robe !

– Haha ! Merci, Marie, mais je ne pourrais pas me pavaner dans le restaurant avec celle-ci. D'ailleurs c'est la première fois que je la mets, tu sais où le patron a mis l'ancienne robe ?

– Enfin, voyons, Anastasia ! Tu sais bien que le patron vient de refaire ta garde-robe ! Il en a profité que tu ne sois pas là pour changer toutes tes robes, tu ne l'avais pas remarqué ? disait-elle en riant.

– Mais oui, que suis-je bête ! Il me l'avait dit en plus !

– En plus ! Tu es vraiment tête en l'air.

– Son voyage en Corée lui a fait perdre la tête Klaus !

– Hé ! Ce n'est même pas vrai ! disais-je en riant. En tout cas, j'espère que nous allions faire du bon travail ce soir !

– Hé ! Tu nous prendrais pour qui ? disait une voix masculine derrière moi qui me fit sursauter.

– David ! Plus jamais par-derrière !

– Phrase à ne pas dire hors de son contexte ! chuchotait Marie à Klaus.

– Hé ! Je t'entends toi !

– Je n'ai rien dit !

– J'en peux plus de vous... J'étais bien en Corée avec mes parents... Mais il faut bien que je gagne ma croûte...

– Haha ! On a réussi à la faire craquer ! Riait David.

– Je vais vous laisser, je vais retourner avec mes maris de ce travail.

– Hein ?!

– Le piano et le micro. Disais-je en tirant la langue.

Le restaurant n'avait pas encore ouvert ses portes alors je me dépêchais de sortir des coulisses pour rejoindre le piano et réajuster le micro. Il m'aura fallu un peu plus de temps pour y arriver, car je n'étais pas habituée à marcher avec la robe.