8:mauvaise Idée

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J'attends quelques minutes
En me disant que c'est pas la solution
Pourtant dans ma tête défile plusieurs images
Des images, sous forme de visage qui me rappel que c'est la seule, l'unique solution.
Je n'entend plus rien, plus aucun son...
Je me sens comme plongée dans un trou noir...
Je suis seul, je fouille dans ma trousse et prend cette lame.
Enfin cette lame, tranche mes veines, arrache toute cette haine qui est en moi, et pendent un instant apaise mes douleurs, cette douleur qui brise mon cœur.

Une fois cette frénésie terminée, j'ai encore plus mal.
Un mal qui presque arriverais à la hauteur de ma honte.

Car oui j'ai honte !
Car oui ON a honte !
Honte de trouver du bonheur dans une source de malheur.
Honte de se droguer avec une drogue qui laisse trop de marque sur la peau.
Honte d'en être arrivé la, pour avoir simplement, juste un peu moins mal.

Oui on se mutile ! Oui on se scarifie...
Oui je me mutile ! Oui je me scarifie...

Il y a des fois, ou je suis sur que c'est la dernière fois, que plus jamais je ne recommencerais... Je balance compas et lame de rasoir... Je les jette, je m'assure de ne plus être en contact avec... Et pourtant... Une simple remarque, une dispute, ou pire, un simple achat de rasoir...peuvent me faire retomber. Toute c'est chose qui vous semble minime, elle me pousse à de nouveau me taillader, m'arracher la peau, jusqu'à que a jamais soit marqué sur mon corps ces traces qui stop ma haine.. qui stop mes envie suicidaire et meurtrière pendent un instant, un cour instant...

Il est dur même impossible d'arrêter... La seule solution pour s'en sortir c'est de ne jamais commencer, de ne jamais tracer le premier trait, une fois ce trait fait... Il y en aura toujours un qui suivra l'autre, de plus en plus profond il seront tracé... jusqu'à qu'un jour la ligne soit trop longue... Trop profonde... Et cette ligne sera la dernière ligne...

La mutilation au début est quelque chose qui va t'empêcher de mettre fin a ta vie, c'est ce qui ma empêcher de mettre fin a la mienne...
Mais plus on avance, plus tout les soirs tu va t'amuser a jouer avec cette lame et faire de ta peau un terrain de jeu, plus tu t'approche de la case finale, la case de non retour...

triste constatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant