Chapitre 21

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Pdv Maya: Jeudi soir.

J'ai passé la semaine à chercher Olivia. Elle me manque alors que cela ne fait que 3 jours que je ne l'ai pas vu. Ce qui m'embête le plus, c'est que j'ai l'impression qu'elle le fait exprès. Chaque fois que je l'aperçois au loin et que je vais vers elle, elle disparaît. Dans un sens, ça ne m'étonne pas. Pourquoi une fille de 21 ans, la plus populaire de toutes en plus, parlerait à une gamine de 17 ans qui vient d'arriver et qui, franchement, n'a pas grand-chose à offrir ? Je reprends mon devoir quand j'aperçois Olivia passer devant ma chambre. J'ai l'espoir qu'elle s'arrête pour venir me voir, mais non. Elle continue son chemin sans prêter attention à moi. D'un coup, je me lève et me dirige à la porte, ne pouvant plus supporter de ne plus lui parler.

-Olivia ! Je crie dans le couloir.

Elle se retourne.

-Oui ?

-Tu peux venir s'il te plaît ?

Elle marche vers ma chambre et s'arrête à 2 cm de moi.

-Tu as besoin d'un truc ? Désolé j'ai pas pu t'aider cette semaine j'avais beaucoup de choses à faire.

-C'est pas grave ! J'avais complètement oublié tellement j'étais occupée aussi, je mens en essayant de paraître le plus naturel possible.

-Avec ton petit ami ? Elle me demande en rigolant.

Je ne sais pas pourquoi mais je ne sais pas quoi répondre à ça. Normalement je devrais répondre oui, tout simplement, mais la seule réponse que j'ai vraiment envie de dire c'est: C'est avec toi que j'aurais aimé passer ce temps.

-Maya ? Demande Olivia qui s'impatiente.

-Oui...Euh...

-Détends-toi, je blaguais, elle reprend en rigolant.

La voir si indifférente à ce que j'ai un petit ami me pince le cœur.

-Tu n'es pas très bavarde aujourd'hui, ça m'étonnes, ajoute Olivia en posant son bras contre la porte ce qui l'a fait se rapprocher de moi.

Nos nez se touchent presque et je sens sa respiration sur moi tellement nous sommes proches.

-Je...Euh... Je n'arrive pas à aligner une phrase tellement elle me paralyse. Personne ne m'a jamais fait cet effet.

Elle sourit. Me voir m'embrouiller et perdre mes moyens l'amuse. J'ai envie de la repousser, de m'énerver, mais je n'y arrive pas. Ma tête veut partir mais mon corps ne veut pas.

-Bref je dois y aller, à plus, me dit-elle avant de partir comme-ci il ne s'était rien passé.

Et moi, je reste plantée là, comme une idiote, sans bouger pendant cinq minutes.

Une rencontre pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant