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"L'affaire Jeon: 5 ans après"

Voila le nom infâme du reportage qui venait d'être diffusé sur la chaine nationale. 5 ans après. Cinq années après que le couple d'avocat furent assassiné dans leurs propres maison par ce père de famille. Ça aurait pu être une simple une simple affaire d'accident de la route; une jeune fille piétonne qui avait perdue la vie en sortant de l'école. Mais le conducteur avait été acquitté par le célèbre avocat hors de prix.
Cette affaire parmi tant d'autre s'est transformé en l'une des plus horrible histoire de vengeance du pays. L'assassin à perdu sa fille; l'avocat à perdu la vie. Sa femme aussi. Le fils Jeon n'est plus que l'ombre de lui même.
Et les médias osait en faire un moyen de s'enrichir. La population bien trop curieuse se délectait de ces anecdotes dans l'intimité du suspect et de la famille maudite. J'en tremblait encore en me rappelant les plans de la maison de Jungkook, des plans de lui en jogging pris à son insu. Les commentaires stupides des journalistes sur un garçon sans avenir et détruit qui n'avait même plus la force d'aller en cours. Comment pouvait-on écrire consciemment sur le malheur des gens. J'aurais voulu aller leurs crier ma rage, leurs dire qu'ils avaient faux sur toute la ligne et que Jungkook était un garçon brillant et qu'il avait des projets fantastique.
La voix aigri de cette vieille psychologue revenait à mes oreilles:

"la réaction du meurtrier est compréhensible; la perte d'un enfant étant la pire chose dans la vie d'un parent"
"Il à inconsciemment rejeté a colère et sa peine sur les avocats"

bla-bla-bla ça m'avait donné envie de vomir.

Je sonnais de façon frénétique chez Jungkook. Je n'avais pas pu attendre notre cours de demain pour vérifier comment il allait. Je savais qu'il n'avait surement pas envie de voir quelqu'un mais même si il ne s'en rendait pas compte, il avait besoin de soutien. Ce garçon devait arrêter de tout affronter seul.

"Jungkook ouvre moi!" M'époumonais-je devant son entrée.

Aucune réponse; sans grande surprise. Je soufflais et réfléchi à toute vitesse. Comment rentrer? Je n'avais évidemment pas la force de défoncer la porte. Devrais-je casser une vitre?
J'eus une illumination en pensant à la baie vitrée du salon. J'avais remarquée du coin de l'oeil au cours de mes visite que le loquet était bloqué. Je fis le tour de la maison en un temps records et poussait un cri de joie intérieur lorsque la grande fenêtre glissa sans aucune résistance sous mes doigts. Un silence de mort regnais dans la maison et je portais ma main à ma bouche lorsque je constatais la télévision explosé au sol, accompagné de morceaux de vaisselles. Je ne pris pas le temps de m'attarder plus sur ce carnage et couru à travers les couloirs de la maison. Ma tête tambourinait, j'avais peur, j'avais une forte envie de pleurer aussi.
Au fond du couloir sombre, j'entendis enfin un bruit, de l'eau qui coulait. Je claquais la porte de la salle de bain et poussais un cri d'effrois.

Du rouge.

Du rouge partout sur le marbre blanc.

Sur le tapis de douche.

Sur ses avants bras.

Je m'appuyais au mur à côté de moi en me tenant la poitrine, un instant étourdi par l'image de Jungkook qui se frottait avec rage ses avants bras ouverts sous l'eau du robinet. Il avait le visage rempli de larmes, étouffant des sanglots horrible et pathétique. Il essayait de laver ses coupures. J'imaginais qu'il s'était fait ça en cassant tout un peu plus tôt. Mes yeux devinrent humides à mon tour. Voila une image que j'aurais préférée ne jamais voir.

Je me jetais sur lui pour qu'il arrête; il se frottait avec tant d'énergie qu'il ne faisait rien d'autre qu'accentuer le saignement. Mais a peine avais-je effleuré sa peau, à peine avais-je croisé ses iris noircies de rage; qu'un grand coup de main vint m'expulser à l'autre bout de la pièce. Mon dos cogna contre la paroi en verre de la douche dans un horrible craquement, fissurant le verre de tout son long.

Before your FlightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant