The king of Slytherin

Chapitre 1

J'étais sur le quais de la gare avec mes parents. Ils me disent encore une fois de faire bien attention, d'être sage et attentif en cour... Moi je ne les écoute plus. Ça fait 5 ans qu'ils me rabâchent la même chose. Je les salut brièvement et monte dans le train avec pour seul bagage un sac a dos. Ma valise et mon hiboux sont déjà embarqué dans un compartiment spécial. Je vais m'installer dans un wagon, comme j'ai un peu d'avance pour l'instant, je suis seul. J'espère que ça va durer je déteste les gens. Je m'installe confortablement pour le voyage. Je pense dormir le temps du voyage. 

Le temps passe, le train part et mon compartiment reste vide. Heureusement, peut être que j'ai une bonne étoile finalement. Je souris a mes propres conneries. La porte s'ouvre. Je retire ce que je viens de dire. 

- Je peux m'asseoir ? Il n'y a plus de place. 

Je ne dis rien et soupir. La gamine doit prendre ça pour un oui car elle vient s'installer en face de moi. Je regarde par la fenêtre. Mes parents ne sont plus sur le quais. Comme prévu ils se sont empressés de partir une fois que je suis monté dans le train. Ils me dégoûtent.

Je fermais les yeux en espérant enfin m'endormir... Du moins j'espérais mais la gamine décide de se mettre à me parler. 

- Et sinon tu es dans quelle maison? 

J'hésite à feindre le sommeil.

- Serpentard...

- J'espère y aller ! Je vais entrer en première année !

Je ne répond pas quelque peu surpris. C'est rare les gamines, qui ont une tête de première de la classe, de venir chez nous. Le train part enfin. L'ombre d'un sourire se dessine sur mes lèvres. Je rentre enfin chez moi. Mon vrai chez moi. Je vais retrouver mon royaume. Je fermais les yeux me disant que cette fois c'était bon, mais toujours pas.

- Si tu es Serpentard tu dois connaitre le Roi ? J'aimerais le rencontrer ! 

- Le Roi ? 

- Oui ! Le Roi des Serpents. 

- Ah lui... Oui je le connais bon j'ai pas beaucoup dormis, salut.

- Oh d'accord... Je te réveil au passage de la femme aux bonbons ? 

- Non

Je me cale contre la vite, ferme les yeux et m'endors enfin. Le roulis régulier du train me berce. Je ne fais aucun rêves comme c'est souvent le cas. Je me réveil automatiquement quand le train s'arrête. Je descend sans prendre la peine de faire attention à la gamine qui me fait remarqué que je ne me suis pas mis en uniforme. Je me dirige vers les carrioles qui nous conduisent vers l'école. Mes deux amis me rejoigne en riant. 

- Salut votre majesté ! 

Ils se foutent de de ma gueule. Comme souvent. Je m'autorise un sourire. Avec ces deux imbéciles je peux être un peu plus moi. 

 -Fermez la vous deux. Appelez moi par mon nom. 

- Dac' Morgan.

Nous parlons de nos vacances pendant le trajet. Comme d'habitude j'ai pas grand chose à dire. Mes vacances sont les même depuis ma petite enfance. Je baille durant tout le trajet. 

- Tu es sûr que tu étais pas une marmotte dans une autre vie ? 

- J'en sais rien...

- Non mais il a raison mec, tu dors tout le temps. C'est pas sérieux pour un roi ! 

- Franchement, je m'en fou. Les gens savent que si on m'approche pour me détrôner je les ferais tomber plus bas que l'enfer. 

Mes amis se mettent a sourire et leurs regards s'assombrissent. 

- On sait. Et on est la pour ça. 

Nous nous mettons a rire. Nous arrivons au château. Je laisse les garçons et vais me changer. La cérémonie est déjà bien entamée quand j'entre dans la grande salle. Plusieurs regards se tournent vers moi et j'entends quelque chuchotement sur mon passage. Je me dirige vers la table et m'assois entre mes deux amis. 

- Des nouveaux? 

- Oui un gosse très pale on dirais un inferius et une petite a tête de premier de la classe.

Une première de la classe ? La gamine du train. Génial... Au fur et à mesure que les noms défilent mes yeux se ferme. Je me fais réveiller par les odeurs du festin. J'ouvre les yeux. Devant moi mon assiette est remplis des mes aliments préférés. Je souris et commence à manger. Jack tourne la tête vers moi . 

- La belle aux bois dormants se réveille. 

Un petit rire circule sur la table. Je lui lance un regard noir et les rires arrêtent immédiatement. 

- J'avais oublié ta mauvaise humeur au réveil.

- Vu qu'il dort tout le temps tu peux juste dire ça mauvaise humeur. 

Ils rient encore mais cette fois je les accompagne. 

Je me sent enfin chez moi. Enfin à ma place. Le reste du repas ce passe dans le rire et la bonne humeur. En fin de soirée un des professeur vient me ramener à l'ordre pendant que je disais des conneries me rappellent que je suis préfet et que je dois ramener les premières années aux dortoirs. Je soupire avant de me lever. 

- Les premières années suivez moi ! Et ne me perdez pas de vue parce-que je viendrais pas vous chercher dans le château.

J'entendis le prof soupirer à mes mots. Je l'ignorais attendant pendant moins d'une minutes que les premières années se rapprochent de moi. Je me dépêche de descendre vers les cachot. Mon pas est rapide mais je fais attention à ne perde aucun des gamins qui me suivent de près. J'arrive devant un mur dans le quel est incrusté le blason des serpentards. Je me tourne vers les nouveaux. 

- Le mot de passe change tout les quinze jours, le premier sera "Viridi Serpens" c'est clair ? 

Un murmure d'approbation parcours les petits. J'entre dans l'ouverture et m'avance dans la salle commune. 

- Le dortoir des filles est par là et celui des garçons par ici. Techniquement le couvre feu est à 22h. Ici c'est moi qui décide c'est compris ? Et si je vous dis quelque chose vous le faites sans poser de question. Interdiction de manquer de respect à qui que ce soit. Vous n'êtes pas au dessus des règles. Si des gamins vous manque de respect vous m'en parler immédiatement maintenant tous au pieu et personne vient me faire chier.

Un murmure de respect se rependit dans la salle. Ils se dispersaient tous. Je m'apprêtais à m'installer dans la canapé pour faire un somme quand je me rendis comte que la gamine du train était encore là. 

- Tu aurais pu me dire que c'est toi le roi ! Dans le train ! 

- Pourquoi tu es pas déjà couchée ? 

- Je voulais te dire qu'après ton départ, dans deux ans, je veux devenir la reine. 

- Tu feras ce que tu veux. Moi je serais parti.

- J'ai besoin d'un mentor. 

Je la regarde du haut des ces onze ans tellement sûre d'elle. 

- On verra.