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BANG!!

La jeune femme releva la tête soudainement à bout de souffle. Des sueurs froides coulait le long de son visage et de sa colonne vertébrale. Elle venait tout juste de se réveiller d'un rêve torride.

Un vague de souvenirs submergea son esprit, elle se voyait coucher sur une table de métal peu confortable, sanglée par les poignets et les chevilles, avec ce qui lui semblait une équipe médicale médiocre autour d'elle. Un homme au lunette épaisse et aux mains gantés s'approcha avec une aiguille particulièrement pointu vers le sujet féminin. Elle n'eu même pas le temps de crier qu'elle perdit tout contact avec la réalité.

L'adolescente cligna vigoureusement des yeux afin de dissipé toutes images et sensations de ce cauchemar. Elle s'assoya en repliant ses jambes sur elle-même et mit une main sur son coeur. Il battait toujours à un rythme saccadé et irrégulier. La jeune femme fronça soudainement les sourcils, mis à part le rêve étrange, sa tête était vide, aucun signe d'existence ne faisait surface... Son nom, son apparence, sa famille, ses amis, sa vie, tous étaient inexistants. 

La jeunette leva doucement la tête, esseyant de garder son calme sur le début de panique qui essayait d'envahir son corps. Ses yeux se mirent immédiatement à briller lorsqu'elle vit qu'elle était en plein milieu d'un forêt bleue. Elle se leva rapidement le sourire au lèvre, oubliant complètement l'anxiété qui était là à peine quelques secondes plus tôt.

La fille aux yeux vairons s'approcha tranquillement d'un arbre qui avec son écorce bleuté, donnait l'impression d'être magique. Elle le frôla du bout des doigts et quelques étincelles blanches sortir de l'arbre. Ils virevoltèrent autour de la fille puis montèrent au ciel, qui lui était d'un bleu céruléen, percé de taches violettes et blanches.

On pouvait distinguer deux grosses planètes, Jasper et Peridot. Le sujet se demandait comment un information pareille pouvait être dans son cerveau si elle n'était même pas capable de savoir qui elle était. Elle se souvenait que Jasper était la planète orangée et que sa taille était équivalente à Terre, alors que Peridot, d'un vert éclatant, avait 4 fois le diamètre de celle-ci.

Elle tourna la tête ensuite vers Saiph qui éclairait doucement son visage. Depuis la destruction du Soleil en 2236 en raison d'une guerre intergalactique, il ne restait plus que Saiph, une étoile qui avait pris sa place, mais qui avait des rayons blancs comme neige.

C'était comme si l'adolescente venait de retrouver son âme, que pour une raison qu'elle ignorait, ne l'avait pas encore trouvé jusqu'à aujourd'hui.

Les arbres tous autour d'elle lui semblaient particulièrement familier. Leurs écorces bleus et leurd feuillages rosés semblait tout droit sorti de son imagination, mais ils étaient bien réels.

La candide marcha paisiblement plusieurs minutes en regardant de ses yeux bicolores le paysage à couper le souffle, le sol était recouvert d'herbe verdâtre pâle et de racines datant de plusieurs centaines d'années. Elle avait la sensation d'être chez elle, perdu dans les bois pour l'éternité.

La brunette observa de nombreuses minutes des fleurs sauvages qui paraissait majestueusement utopique avec leurs couleurs et leurs hauteurs hors du commun. Non loin de là, un long lac vert menthe qui contrastait avec l'obscurité de l'enveloppe des arbustes attira l'attention de la fille. Des milliers de nénuphars recouvraient l'eau ainsi que plusieurs sorte de fleurs jaunes, donnant un aspect net au lac très calme.

Le sujet féminin hésita en approchant sa main des plantes marines avant de déplacer quelques nénuphars et d'apercevoir une eau noire profonde. La réflexion du visage de la jeunette sur l'eau la fit pratiquement sursauter: ses yeux, l'un jaune et l'autre mauve, avait tous deux une pupille dont la forme avait l'air d'un diamant. Ses cheveux d'une coupe courte et frisée étaient d'un brun foncé et sa peau pêche était recouverte de taches de rousseurs brunes. Elle fronça les sourcils en voyant son visage, il lui paraissait totalement inconnu, comme si elle regardait un pur étranger. Toutes fois, ses habit, qui étaient vraisemblablement une vieille tenue d'hôpital déchirée et brûlée, donnait une vague impression de déjà vu.

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