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..........LE-PACTE épisode 9...........

-NON ! Il faut que sa change...
Faudra être riche à tout les prix.....
Mes nombreuse visite en ville ont fait que j'ai eu des amies qui avaient les mêmes ambitions que moi Contact pris, il nous faut donc faire des rituels.
Et ou ?
Au NIGERIA !!!

-Notre guide était un jeune Guineen vivant au
Nigeria depuis une dizaine d'années.

-Il avait fini par épouser une fille nigériane et
avait beaucoup investi là-bas. Il avait plusieurs affaires.
il était incontournable.
Il était même un businessman très réputé.
C'était un ami de très longue date de KADIATOU dit: (Kadi).
Rappelons que nous étions au nombre de 4 filles. <<Kadi, Bakôrô, Saran et moi>>.
Quatre jeunes filles assoiffées de pouvoir et
de richesse.

-Celle par qui l'idée nous est venue de partir à la
recherche de la fortune au Nigeria était Kadi.
Kadi avait réussi à nous rassurer qu'au retour du Nigeria, nous serions riches, riches et même très riches.
L'idée de devenir riche, m'enchantais déjà.
Je m'imaginais déjà, moi mariame, vendeuse d'atieké du jour au lendemain, propriétaire de plusieurs magasins, donnant des ordres, dormant dans de grandes maisons et roulant dans de grosses voitures.

-Je rêvais déjà ! D'ailleurs, j'étais la plus chaude,
la plus motivée et la plus pressée du groupe.
Rien que l'idée d'être riche me donnait des ailes.
Quand le collègue de mon ami Gendarme m'appelais, je lui disais d'attendre et que je lui rendrais visite moi-même.
J'espèrais débarquer à Conakry, au quartier, avec une grosse voiture et une allure de grande dame.
Pour surprendre tous le monde...
En plus, Kadi nous avait dit aussi que nous n'étions pas obligé de faire des sacrifices énormes pour être riche.

-Dès que nous sommes arrivées au Nigeria, nous avons été reçues par l'ami de Kadi le jeune guineen et son groupe.
C'était un réseau bien organisé. Je n'ai rien vue
de tel. Ils faisaient peur à voir. Leur calme, leur manière de faire les choses, leur visage surtout exprimait le "sans pitié".
Comment des personnes pouvaient être aussi effroyable. Je ne comprenais rien à ce qui m'arrivais, mais j'avais un petit pincement de regret quand à ma venue au Nigeria.

-Un fois à l'hôtel, notre guide nous a fait comprendre que pour avoir accès et voir le féticheur, il fallait d'abord avoir où du moins recueillir de la salive de quelqu'un qu'on venait de tuer fraîchement.
C'est-à-dire, un cadavre frais.
En un mot, nous devons tuer quelqu'un. Han ???
Là ! Nous étions toutes devenues hésitantes
quand à l'idée de tuer un être humain. Mais aussi bizarre que surprenant que ça soit, notre guide avait tout préparé.

-Il fallait juste que chacune de nous débourse
une somme de 50.000 Naira (monnaie nigeriane)  pour que ses hommes de main nous trouvent un homme à tuer rapidement. Cela semblait un jeu d'enfant pour eux.
Comment tuer un être humain peut être comme un jeu. La vie humaine est aussi banale que ça ? Alors là !!!!....
Et à les voir et entendre, on avait l'impression qu'ils le faisaient chaque jour et à tout moment.

-J'avoue que jusque là, je n'avais pas mesuré la
gravité de l'acte que nous nous apprêtions à
cautionner.
Nous nous sommes consultées rapidement et bien que difficile, nous avons décidées que c'était faisable.
Nous avons toutes déboursés la somme demander (50.000 par personne).
Je ne m'attendais pas à ce qu'ils nous convoquent auprès de notre cadavre.
Selon eux, nous devrions nous-même recueillir
la salive du mort. Le crime avait été commis à
quelques mètres de l'hôtel où nous avons élue
domicile et c'était aux environs de 3 heures du
matin.

-L'ami de Kadi nous a conduites dans ce quartier précaire, là où nous attendait le reste du groupe. (Pour nous rendre la tâche facile..)
Ils avaient des bocal pour que nous puissions nous en servir. Et maintenant voilà que chacune avait son bocal en main.
Et la première étape commençait là, il fallait recueillir la salive.
L'un des hommes tenait une torche en main pour éclairer le visage de l'homme qu'il venait de tuer, l'autre lui fouillait les poches.

-C'était là que j'ai réalisé que nous venions de
commettre un crime très grave.
Comme si s'était hier, je revois ce image.
C'était un jeune homme très bien habillé, d'environ 30 ans. Malgré qu'il soit mort, ça se voyait qu'il était très beau.
Et cela m'a anéanti.
Comment avais-je pu permettre qu'un si bel homme trouve la mort à cause de mes ambitions personnelles ?
Si l'on m'avais dit au départ que nous aurions
besoin de tuer un être humain, je crois que je
ne bougerai pas.
Maintenant, je suis là !
Et Dieu dans tout ça ????

-Jamais jamais jamais, plus jamais, je n'aurai
le courage de me regarder en face. J'étais
malheureuse.
Toutes les filles tremblaient, tremblaient et
tremblaient comme des feuilles mortes.
Mais c'était bien trop tard pour reculer.
Saran, Bakôrô et Kadi sont passées avant moi
pour recueillir la salive.
À mon tour, je n'avais plus mon bocal en main.
J'avais tellement peur que je l'avais égaré
exprès dans la pénombre.

-Le chef du gang était très énervé et bouillant.
On pouvait même voir la rougeur de ses yeux
dans cette obscurité là.
Il n'arrêtait pas de hurler. Je faisais semblant
de chercher le bocal alors que je savais très bien là où je l'avais laissé.
En réalité, j'avais peur et même très peur de
toucher le cadavre et de surcroît recueillir sa salive.
Pendant que notre ami le chef du gang me demandait de me dépêcher, je tournais sur moi-même.
Je cherchais en réalité une issue.

-J'ai trouvé le moyen de disparaître dans la
nature en courant comme une folle dans la ville.
Deux hommes parmi les membres du groupe se sont lancés à ma poursuite. En ce moment là, je savais que s'ils me rattrapaient, je n'avais aucune chance de sortir vivante de là.
Je courais, non non non !!!!...
Je faisais la course de ma vie et de toutes mes forces je criais pour demander de l'aide.
J'ai pris une ruelle sans savoir là où cette
ruelle me conduisais.

-J'ai pu accéder à la grande voie où il y avait
l'éclairage.
Mais là ! Juste en face de moi.........

La suite dans l'épisode 10 demain 12h00

le pacteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant