...........LE-PACTE Épisode 5.......... ...
-Mais mon blanc à moi fumait de l'herbe. Et
progressivement, de bouffée en bouffée, je me suis mise à me droguer. J'invitais aussi tout le monde chez moi. Et entre tournante de joints, nous nous adonnions à des séances de partouze et d'orgies.
La drogue, l'alcool, le sexe, tout y passait.
Et la vie était belle...
-L'année scolaire suivante, comme il me l'avait
promis, Docteur a encore payé les frais de scolarité.
Mais ma nouvelle vie à Conakry n'était pas faite
pour arranger les choses car j'étais devenue ce que les jeunes appellent dans leur jargon
"les filles du coupé-décalé".
Je n'avais pas été assidue aux cours et évidemment, ce qui devait arriver arriva. J'ai encore échoué au BAC. Je suis allée en pleurs expliquer à mon chéri à Boké que j'avais été malade et qu'un de mes profs ne m'aimait pas et bla-bla bla-bla.
Docteur m'avait encore crue.
-J'ai suggéré de faire pour l'année suivante,
une grande école. Il accepta et promit une fois encore de payer.
À la rentrée scolaire, c'est moi même qui ai
choisis l'école que je voulais fréquenter.
Certainement l'une des meilleures et des plus
chères de la capitale. L'argent vint de Boké et
je me suis inscrite en année préparatoire.
-J'ai connu cette année-là une autre amie (MIMI). Mimi était ma voisine de classe. Elle ne se déplaçait qu'en taxi à Conakry. Souvent, on venait la chercher à la descente, mais presque jamais la même voiture.
J'ai fini par lui demandé et appris aussi qu'elle partait régulièrement en voyage à l'étranger.
Dans les pays du golfe bien sûr....
Mimi m'intriguait sincèrement et me fascinait
à la fois.
Une femme d'affaires ? Peut-être. Mais là encore !!!
Je ne la voyais jamais vendre quelque chose,
mais elle était toujours bien habillée avec des
vêtements excessivement chères et très classes.
-Non ! Impossible de raté cette occasion me
suis-je dit.
J'ai vite liée une amitié avec elle.
Mimi finit par me proposer de la suivre à Dubaï
si j'étais prête à payer ne serait-ce que le billet d'avion.
J'étais partante, car j'avais déjà une idée de
comment j'allais avoir l'argent pour le billet.
J'ai aussitôt raconter une histoire à dormir debout à Docteur qui m'envoya l'argent et sans qu'il ne soit informé, je suis partie en vacances de Noël avec Mimi à Dubaï.
-Le but de mon voyage à Dubaï était juste une
curiosité, découvrir la ville donc tout le monde
ne parlait que de son luxe.
À notre arrivée, nous avons été conduites
directement dans une grosse maison. Curieusement, d'autres filles noires et blanches habitaient la même maison. Aucune ne parlait français.
Nous avons été reçues par une grosse et vielle
femme blanche qui avait les dents noircies
certainement par la cigarette et l'alcool.
Elle connaissait sans aucun doute Mimi qui
dans un anglais approximatif, m'a présentée et
a dit à la dame que j'étais heureuse d'être là.
La grosse dame m'a regardé, m'a sourit et m'a
souhaité la bienvenue. Mais moi, je n'y comprenais rien à toutes ses histoires de bienvenue et de heureuse d'être là....
-Me voyant un peu surprise que retissante,
Mimi m'a rassuré et a dit que j'aurais beaucoup
d'argent si je collaborais. Après le dîner, on nous intima l'ordre de rentrer dans nos chambres respectives.
Mimi vint me voir avec la patronne des lieux
et me remit un paquet. Je l'ouvris. Il y avait un dessous complet, un soutien-gorge très fin, etc.... Je n'y comprenais rien,
mais l'ordre était claire.
Je devais porter ça et être gentil car quelqu'un
de très important venait.
-J'étais choquée, en colère et déçue mais Mimi
entreprit de me convaincre avec pour argument le faite que j'allais avoir beaucoup d'argent.
Pour m'aider à supporter ce qui m'attendais, elle me donna un petit comprimé qu'elle me demanda de prendre séance tenante. Ce que je fis. Puis elles sont toutes les deux sorties de la
chambre sans fermer ma porte.
-Dix minutes plus tard arriva un vieux monsieur.
Juste un sourire du coin et même sans me saluer, il entreprit de se déshabiller.
Et ce qui devait arriver arriva. Et la même chose
se répéta plusieurs fois et pendant plusieurs jours.
Et moi, je ne voyais même pas la couleur de l'argent qu'on me promettait. Mimi me rassura. Après un séjour d'une semaine, nous devions retourner à Conakry. La vielle dame blanche m'a remit ainsi qu'à Mimi, une grosse somme d'argent (....)
-Haaa l'argent, face à l'argent j'ai vite oublié
ma douleur et ma dignité "ce que je n'en avais même pas". J'ai répété cela avec Mimi chaque fois que je le pouvais.
Tous les congés scolaires et toutes les vacances, je partais et de plus en plus sans celle qui m'avait initiée. J'avais de moins en moins besoin de l'argent de Docteur. Lui se plaignait que je sois de moins en moins disponible et que je ne parte pratiquement plus à Boké, que je pouvais être injoignable plusieurs jours.
(Normal, puisque j'avais séché les cours pour le commerce de sexe).
-J'échoue à mon examen. Il paye encore pour
que je reprenne l'examen.
Mais j'avais pris du goût chez les arabes et je ne manquais aucune occasion d'aller prendre
les pétrodollars chez les arabes.
Je devenais de plus en plus indépendante financièrement.
Donc j'avais de moins en moins besoin de son
fric, même si j'habitais sa maison.
Docteur avait entre-temps installé le téléphone
fixe dans "ma maison" il lui arrive de m'appeler
souvent tard dans la nuit et de constater ainsi
que j'étais souvent absente, parfois pendant des jours.
-Il devient soupçonneux. Mais j'avais un autre plan. J'ai donc décidé de changer de mode opératoire.
Désormais, je pouvais me faire de l'argent en
faisant la même chose ici à Conakry.
J'ai transformé ma maison en chambres d'hôtels.
Avec d'autres filles, nous recevons des clients
Ils venaient tard le soir et repartaient juste
après.
Les filles que j'avais recrutées devaient me
verser un pourcentage. J'étais devenue patronne de mon propre business.
-Et Docteur dans tout ça ????
Il pouvait aller se faire voir ailleurs.!!!
Je pouvais gagner de l'argent sans lui désormais.
Mais informé par, je ne sais qui et comment, un
jour, en plein milieu du mois, ce qui était loin
je dirais même très loin de ses habitudes,
Docteur débarqua à conakry à 1 h du matin.
Ce jour là j'avais beaucoup de clients.
Les quatre chambres de la maison étaient occupées par des filles et des clients.
Moi y compris.....
-Quand à cette heure tardive, on sonna à la porte, j'ai pensé à un client subitement pris d'une envie et à qui j'allais dire deux mots....
J'ouvre la porte en tenue légère et je me
retrouve nez à nez avec le maître des lieux.
Je..............
La suite dans l'épisode 6 demain 12h00
