Il s'était arrêté de marcher. Les bruits qu'elle entendait maintenant n'étaient que ceux produits par le vent qui soufflait légèrement, et le font sonore de la ville encore éveillée, le bruit des klaxons était le plus facilement reconnaissable. C'était plutôt rassurant pour elle de ne plus entendre ces chaussures qui n'étaient pas les siennes s'enfoncer dans la neige, même si cela attisait sa curiosité. Qu'allait-il dire. Qu'allait-il faire. C'est comme si elle s'attendait à une réaction, mais qu'elle n'arrivait pas à la préméditer. Allait-il reprendre le pas pour lui passer les menottes aux poignets, allait-il lui jeter toute sorte de jurons à la figure. Elle en était habituée, car ce qu'elle pense, elle ne l'a jamais caché. Et en générale, les gens n'aiment pas lorsque autrui est dans la vérité, alors qu'ils ont tords de a à z. Ils le savent, elle s'en doute. Sinon elle ne se serait jamais prise autant de réflexions dans la figure pour de simples paroles.
C'est assez étonné, qu'elle ouvrit grand les yeux lorsqu'un rire limpide avait atteint ses oreilles. Quelques mots aussi doux que du velours l'avait accompagné.
« Ne te mets pas autant sur la défensive, je ne te veux pas de mal et j'irai encore moins à l'encontre de tes pensées. Je sais que c'est plus compliqué que ça en a l'air, mais fais-moi confiance s'il te plaît. »À nouveau, des pas s'étaient fait entendre de plus en plus fort jusqu'à ce qu'i lse retrouve juste devant elle, de manière à ce que le visage du jeune homme se fit un peu plus visible pour la jeune fille. Il avait les traits fins. On pouvait tout de même bien remarquer sa mâchoire carrée et ses joues creusées. Sa peau était lisse et son teint si pâle ; sûrement à cause de la saison, le soleil était souvent bien trop absent ces derniers temps pour lui permettre de se colorer légèrement le teint. Ses lèvres étaient charnues et naturellement rosées, elles scintillaient légèrement, légèrement à cause d'un baume qui les aurait recouvertes pour empêcher que le froid ne les abîmes. Il avait les yeux vairons : l'un était marron foncé, à la limite du noir alors que l'autre était d'un vert profond. C'est si rare, ça la fascinait. Elle ne pouvait décrocher son regard de ses prunelles, pour rien au monde. Et encore, s'il n'y avait que ça. Son existence tout entière était d'une rareté sans nom. C'était la toute première fois que l'indisciplinée rencontrait quelqu'un avec la même façon de penser qu'elle. Il l'intriguait énormément. Qui était-il. Que voulait-il. Deux petites questions auxquelles un nombre incalculable de réponse pouvaient être données. Seul lui les connaissait.
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Les mystérieux vengeurs
RomanceRien ne leur ressemblait, ils se sentaient si seuls jusqu'à ce qu'ils se sont rencontrés. Enfants au passé injuste, ils vont survivre ensemble, jusqu'à partager des sentiments nouveaux. La prise de conscience qu'ils ne sont pas les seuls délaissés...