Le début et la fin

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C'était le 18 juillet. J'avais étendu mon linge comme tous les jours, le village était paisible et calme, un groupe de trois jeunes garçons jouait avec un chat errant roux à rayures noires, cela me faisait rire. Dans la soirée je m'étais attelée à la préparation du dîner, je mangeais seule comme toujours... Lorsque que j'étais montée me coucher, il devait je crois être le crépuscule. Étant montée dans ma chambre, je fermai les volets pour ne point être réveillée par la lueur matinale. C'est alors que j'aperçus une petite fille âgée de 10 ans je suppose. Elle était vêtue d'une robe de soie blanche avec autour de sa taille et de ses cheveux un ruban assez épais de couleur bleu azur, enfin je doute... C'est alors qu'elle partit en courant dans la sombre forêt pleine de loups et de ronces acérés. Ce qui m'inquiéta au plus au point fut qu'elle était partie avec un tout petit bout de chandelle qui ne devait pas tenir moins d'une heure. C'est donc inquiète et perplexe pour la jeune demoiselle que je partis me coucher.

Je me réveillais à l'aube, et je me remémorai ce que j'avais pus voir la veille au soir. C'était donc dans un élan de peur que je me précipitai à la fenêtre, pour me retrouver soulagée d'apercevoir la jeune fille qui sortait de la forêt. Mais ce sentiment de soulagement ne dura point. La panique s'était emparée de moi. La demoiselle qui était partie la veille avec ce tout petit bout de chandelle, était revenue avec cette chandelle, cette, cette chandelle maintenant grande, neuve et parfaite. Puis tout à coup, je remarquai que la belle robe de soie blanche de la jeune fille n'avait ni tache, ni déchirure malgré les innombrables ronces qui jonchent la forêt. Je devais me calmer... Je m'assis alors sur mon lit pour reprendre mon souffle. Je décidai de partir à la rencontre de cette fille très étrange pour enfin savoir qui elle était réellement. Je mis alors les premier habits qui me tombèrent sous la main, je partis en courant à la porte pour enfiler mon manteau. Lorsque que j'ouvris la porte, je commençais à balayer du regard l'entrée de la forêt à la recherche de cette fille qui se trouvait là il y avait quelques secondes. J'étais en train de trembler, de la sueur coulait de mon front... J'avais froid, je n'y croyait pas, pas du tout même si c'était bien la vérité... La fille qui était là ne l'était plus, volatilisée, disparue...

Pendant quelques semaines, je ne vis pas cette fille, mais c'est le matin du 3 août que aux aurores que je l'aperçus. Elle était là! Après tant de temps! C'était elle, j'étais si soulagée qu'elle soit partie. Mais elle était toujours là avec ces mêmes chandelles qui étaient si étranges, si mystérieuses, je sentais que j'allais devenir folle si je ne savais pas vite ce qui se passait, ce que cachait cette fille, je voulais le connaître enfin je pense. Dès lors, la nuit tombée, je préparai un sac avec des vivres, un sac de couchage, une lampe à huile et je m'armai, ne sait-on jamais, si des loups assoiffées de sang, pensaient à m'attaquer. Je sortis alors à pas de loup de ma chaumière qui se trouvait à la lisière de la forêt. Lorsque que la porte de ma chaumière fut verrouillée, je vis la jeune fille, qui courait avec son bout de chandelle entrer dans l'antre de la bête la sombre forêt. Je la suivis pendent près d'une heure, je suppose, la lueur que j'avais suivie jusque là s'était éteinte c'est alors qu'une grande vague de peur me submergea. C'était donc dans la panique que je me cachai derrière un arbre contre lequel je finis par m'endormir à cause de l'adrénaline, mais je doute...

Quand je me réveillai, il faisait encore sombre, je décidai donc de continuer tout droit. Je pensais que je finirais bien par tomber sur cette fille. C'était bel et bien le cas : au bout d'un moment, je tombai sur une clairière pleine de verdure, de fleur de toutes les couleurs, les feuilles d'arbres donnaient une ombre difforme sur le sol. Elle était là au centre de cette magnifique clairière mais après avoir regardé correctement il se trouvait que sous elle la nature était en train de mourir. Mais ce qui me frappa en premier fut le fait que tous autour d'elle des dizaines que dis-je des centaines de chandelles l'entouraient... mais il y avait quelque chose d'anormal seulement une chandelle qui était devant elle était rouge, rouge sang. Il y avait beaucoup trop de sentiments qui avaient afflué en moi en si peu de temps que mon corps ne pus le supporter plus longtemps, je m'évanouis... mais je doute, enfin je crois, je suppose...

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 01, 2018 ⏰

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