Première rencontre

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Aujourd'hui, dans une petite maison perdue dans une immense et belle forêt vient de naitre une enfant, fille de deux pauvres parents dénommés Arnold, fils d'un bucheron, et Asanalia, fille d'un riche bourgeois mais ayant tout quitté pour vivre l'amour avec son homme. Aujourd'hui est née une enfant née sous la bonne étoile. Aujourd'hui est née une enfant qui l'ignore encore mais elle marquera l'histoire, aura un destin des moins incroyables. Sera incroyable. Bénie par la fée de la vie, fée du destin et de l'aventure. Comment se nomme cette douce enfant ? Analia, en hommage à sa belle et douce mère dont elle a hérité l'étrange et pourtant naturelle couleur capillaire, rose, rose comme les cerisiers au printemps, rose comme les roses qui emplissent les murs de la maison, rose comme les ciels de fin de soirée d'automne. Rose, couleur d'amour pour certain, de la féminité, de la séduction et enfin de la délicatesse. Alors pourquoi sa mère déplore t'elle la couleur des cheveux de son propre enfant ? Car elle a elle-même du vivre avec cette couleur toute sa vie, elle connait la jalousie, l'hypocrisie, la méchanceté voir même la cruauté qui qualifie si bien l'espèce humaine, qui se déchire pour des futilités et s'arrache le cœur au lieu d'essayer de faire battre celui-ci, elle ne connait que trop bien cela, ce monde horrible dans lequel vient de naitre sa fille. Cependant, elle ne peut s'empêcher de lui souhaiter bonheur et bonne santé. Dès sa naissance, malgré sa différence Analia fut donc aimer par deux parents âgés et bons. Jamais elle ne pleura de cris ou de coups injustifiés. Et quand elle fut en âge d'aller à l'école dans le petit village voisin, cela se passe plutôt bien, en voici d'ailleurs quelques mémorables et appréciées anecdotes qui forment la jeunesse, l'enfance et l'insouciance.

Un jour d'été, alors que la fin de semaine bien attendue et appréciée de tous pour sa tranquillité approchait à grands pas, Analia âgée de 6 ans, rentrait sur les chemins secs de l'école accompagnée de ses deux fidèles et meilleurs amies, Louwen et Natili, qu'elle connaissait depuis son entrée à l'école, les deux habitaient non loin de la forêt d'Analia, lieu d'habitation qui avait value à la petite fille « Sakura no ki » qui signifiait selon ses amis Cerisier des bois, en relation avec sa maison et ses cheveux, qui fascinaient déjà à l'époque et qui pourtant ne repoussaient pas, au contraire, on leur attribuaient des pouvoirs magiques, comme si Analia était en fait une sirène ou une fée, elle était plutôt connue et appréciée par ses camarades pour cela, les enfants aimant bien lui donner une importante place dans leur monde imaginaire, et en plus de ça, la mignonne et bonne élève qu'elle était été appréciée de sa gentille maitresse pour sa bonne conduite et son intelligence remarquable. Mais revenons en à notre petit groupe, les trois petites fille marchaient tranquillement, main dans la main, chantonnant une chanson sur l'été fraichement appris le jour même à l'occasion de la future fête de l'été ou un grand bal était organisée. Mais, c'est également ce doux et simple soir de rentrée de classe, qu'Analia eut sa première expérience avec son futur, qu'elle fut-elle ? La voici. Tout les soirs pour rentrer les enfants passaient devant une immense chaumière, la plupart du temps les volets en été fermés, et la maison avait des allures sombres, qui faisait fuir les moins courageux mais attiraient les plus curieux. Et c'était le cas des trois enfants, en particulier d'Analia, cette curieuse enfant et ses deux amies décidèrent ce soir-là d'entré dans la chaumière après avoir entre-aperçut une sorte de douce lueur s'échappant malencontreusement d'une fenêtre mal fermée. Après une courte échelle improvisée, une fenetre cassée, voilà nos trois enfants dans une sorte de couloir sombre et froid. Ou doivent elles aller ? Elles l'ignorent totalement alors elle laissent leur petit pas avancé dans un maximum de silence dans la petite pièce. La maison est totalement vide de meuble, enfin dans les pièces où elles peuvent entrer du moins, car la plupart sont tout de même fermées à clé. Elles ont également du mal à voir où elles mettent les pieds à cause des peu nombreuses sources de lumières présente.

Cependant, alors qu'elles avancent dans la pénombre, elles croient alors apercevoir la fin du piano, l'atmosphère devient vraiment stressante, et alors qu'elles avancent de plus en plus dans les ténèbres, elles apercevoir de plus en plus de poupées, posées à même le sol dans le couloir, des poupées, seulement des poupées, dont les yeux froids et les visages pales sont tournées vers les trois enfants qui se serrent les unes aux autres sous la peur et qui malgré celles-ci refusent totalement de faire demi-tour, voulant aller jusqu'au bout de leur folie, découvrir le secret de cette immense et stressante maison. Elles arrivent alors enfin au bout du couloir, il y une simple porte de bois blanc, totalement blanc, la porte est en parfaite état au contraire de toute la maison qui elle est totalement délabrée. Les trois enfants s'arrêtent alors, se regarde, jaugent la situation du regard, elles n'ont qu'une envie, faire demi-tour en courant, cependant elles n'y parviennent pas, comme happée par l'atmosphère pesante et inquiétante de la maison. C'est Analia, qui décide alors de passé la porte de la pièce, les trois enfants découvrent alors une petite pièce, une chambre pour enfant, mais complétement vide, et dont la lumière a du mal à pénétrer à cause des volets fermés. Elles entrent alors, regardant tout autour d'elle, ici, l'atmosphère est clairement moins lourde, plus chaleureuse, agréable. Sauf que. Quand toutes sont rentrés, la porte blanche se referme violement derrière elles, les trois enfants sursautent alors et se retournent prise de panique elles essaient d'ouvrir la porte pour partir de la maison. Toutes ? Non pas Analia, qui elle s'approche encore du centre de la pièce, pourquoi ? Car quand la porte est fermée, quelqu'un, quelque chose est apparue. Une enfant, se tient devant elle, elle est pale, pale comme la mort, elle porte une longue robe de mariage blanche mais celle-ci est tachée de sang. Elle a les cheveux roses. Comme Analia. Qui se tient devant elle, droite, absorbée par la scène. L'enfant relève alors la tête, il s'agit de Analia, un tout petit peu plus âgée, elle dit alors d'une voix des plus caverneuse, comme sortit des tréfonds de l'Enfer.

« Bientôt. Ça sera ton tour. »

La petite fille en robe de mariée, disparut alors ensuite et la porte se débloqua en même temps qu'Analia tomba dans les pommes, sonnée, cette scène a tout jamais marquée dans son esprit, aujourd'hui encore elle ignore si il s'agissait d'un rêve ou d'une réalité.



Analia, le jeu du Destin.Where stories live. Discover now