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     Le jeune homme toisa son adversaire. Ce dernier, commandant d'une impressionnante armée était affalée sur un trône en putréfaction, vêtu d'habits princiers, le visage squelettique, lui rendit son regard, la main posée sur un crâne  qui lui faisait office de coupe. Son visage s'étira en un sourire peiné, sa voix d'outre tombe s'éleva telle la brume : "C'est ainsi que nous nous retrouvons sire.... Moi à l'article de la mort et vous resplendissant dans le souffle de votre jeunesse... Allez vous oser porter le coup de grâce a la créature décharnée qui se présente à vous ?", l'autre lui répondit : "Doutes tu de mon jugement ? Dois-je te rappeler ce que tu as commis ? Ou souhaites-tu plutôt fixer les débris de notre ville autrefois glorifiée par ta légende ? Et si je me laissais porter par ces élans de haine je rajouterais que tu vas payer de l'avoir tuée, elle si douce si tendre ! Cependant, dû aux bons services que tu as rendus à la populace, Mère sait se montrer magnanime, reconstruits ce que tu as détruit et tu auras une vie digne d'une monarque !
-Trêve de plaisanterie ! J'ai fait ce que je pensais en mon droit de faire ! Tout comme vous, j'ai rendu justice pour Mère en asservissant ceux d'en haut ! Cette Mère que vous glorifiez était ma raison d'être, mais voyez-vous, elle se dépérit, dans une cour ou beau d'apparence signifie opulence.... Et rien ne m'horripile plus que d'entendre ce nom... Venant de votre bouche vous le barbouillez de votre cruauté. Mais je refuse de céder encore une fois à elle alors... au lieu de discuter sur un passé révolu, écrivons ce nouvel ère rempli de souffrances et de haine. En marche mes chevaliers ! Que cette journée soit la dernière !" Crachota l'être. "pardonnez ma folie et acceptez mon âme en votre sein ô ma douce et permettez  moi de le retrouver..." Ce furent ses dernières paroles.

A son's wrath (en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant