Chapitre 17: Une nuit à la belle étoile.

855 57 6
                                    

Et là devant moi, Armin qui lisait en fronçant les sourcils mon texte resté par terre. Et Nathaniel, (Mais d'où il est là ?) assis sur la chaise de bureau, il leva les yeux vers moi.

Sur le coup il ne dit pas mot, ses yeux sont rond et il a une expression de surprise qui se mélange à de l'incompréhension. 

Armin lève ses yeux sur Nath, puis suit le regard de celui-ci vers moi.

Pas un mot, pas un son.

Le jeans glisse de mes mains et tombe sur le sol, brisant le silence.

-Tu..Tu..dit-Nathaniel.

-Alors c'était vrai...dit Armin levant le texte de sa main droite.

Je me contentais de baisser la tête, et avant même que je ne puisse donner des explications, des larmes coulèrent sur mes joues.

-Sors Nathaniel ! Dit Armin.

-Mais..mais..

Sous le regard insistant et effrayant d'Armin, Nath s'exécuta. Il s'approcha de la porte ouvrit celle-ci, jeta un dernier regard vers moi puis sortit.

Une fois qu'il fut partit, Armin regardait le sol. Il ne disait rien. Je m'approchais doucement et avançais ma main vers son visage. Il m'écarta la main d'une frappe violente. Me regardant maintenant dans les yeux. Je pouvais voir à présent à quel point la rage le consumait.

-Il vaudrait mieux que tu aille dormir ailleurs..me dit-il.

Je comprends...mais euh ou vais-je aller dormir ? Ma mère ne travaille pas ici et je n'ai pas de famille à proximité..

-C'est à dire que je..

-S'IL TE PLAIT ! me coupa-t-il.

Il semblait vraiment en colère, même à la limite des larmes.

-Je prends juste quelques affaires, dis-je.

J'attrapais mon sac à dos et le remplissais avec ce que je pensais "utile" mais à vrai dire sur le moment j'ai la tête vide. Je mets des choses dans mon sac sans vraiment faire attention.

J'enfilais aussi un jeans et des basket et je m'approchais de la fenêtre. Je lança un dernier regard à Armin qui étais dos à moi et serrait les poings.

Je passais par la fenêtre en laissant un petit "bonne nuit" au passage. J'avais envie de lui dire "Je t'aime" mais je ne trouve pas cela fairplay de jouer sur les sentiments d'autrui.

Une fois dehors je marchais doucement jusqu'à la plage. Je m'asseyais et enfilant une veste que j'avais mise dans mon sac je m'allongeais sur le sable encore tiède de la journée ensoleillée passée.

Je me sentais vide, vide de sentiment ou de pensées agréables. J'avais les yeux fermés, je me concentrais sur ma respiration lente et régulière. Puis j'écoutais les vagues, qui sont à mes oreilles une berceuse lente et douce. J'aimais la plage, Il y a tellement d'odeur singulière.

Je peux sentir l'odeur de l'été, du sel de la mer. Des odeur de cigarettes écrasées dans le sable. Des odeurs d'alcool qui semblais venir vers moi. J'ouvrais les yeux et me relevais un peu. Devant moi, trois hommes à l'odeur de tabac et au pas non assuré arrivais en ma direction. Une fois arrivés à ma portée il s'essayèrent à côté de moi. Et regardèrent les vagues avec moi. De loin on aurait pu croire une bande d'amis qui profitais du couché de soleil.

Il finirent par s'endormir sur le sable. Je me levais et allais acheter une de ses serviette de bain qu'on trouve sur les magasins en bord de mer, et je les recouvrais de celle-ci. C'était un peu petit pour les protéger du froid mais je n'avais pas assez pour en acheter une deuxième. Puis je marchais jusqu'au parc et m'allongeais sur un banc. Les yeux grands ouverts je fixais les étoiles. Puis mes paupières se faisant lourdes, je finis par m'endormir à la belle étoile.


Derrière ce masque je suis une fille.     [ARMIN]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant