Zozo.

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      - J'improvise alors ne me jugeaient pas, il y'a 18 ans, une erreur de la nature est apparue sous le nom de Cindy Pourelle, depuis, elle ne fait jamais quelque chose sans se louper, ou tomber...Il y'a cinq ans, j'ai rencontré Cindy Pourelle, qui m'avait renversé tout son coca sur moi sans faire exprès, je crois que ce jour la Cindy, j'aurais pu te tuer ! On a passé les plus belles années de nos vies ensemble, entre les fou rires, les sorties, nos plan qui ont merdé un bon nombre de fois, maintenant tu as 18 ans ma biche, et j'en reviens pas, on a presque grandie ensemble tu te rends compte ? On en a fait des conneries toutes les deux, nos parents sont devenus fou. Si on m'aurait dit que j'aurais fini avec une plainte à cause de toi, j'en aurais rigoler, mais la preuve, elle est bien là, cette plainte ! (je lui fais un doigt d'honneur, elle rigole.) Enfin bref, tu le sais je n'aime pas dire des mots d'amour, mais je t'aime, je t'aime comme une soeur, la soeur que je n'ai jamais eu, et je te remercie pour ces années de folies à tes côté, pour ton naturelle, et aussi que tu ne me juge jamais. Alors, mauvais anniversaire chérie ! 

Je lui fais un clin d'oeil, et elle me retourne le même signe, je descends de l'estrade improvisé par nos soins, et d'autres personnes font un petit discours. Je me dirige vers la table à boisson et prends un verre de vodka. A ce moment là, Chloé me chuchote :

     - Alors pour le jeu ? On commence quand ? 

     - Quand on sera chez moi.

On a prévu de quitter la fête à 1 heure du matin, pour jouer au ouija, on embarquera Cindy, Chloé, Hassan, Charles et moi-même. L'anniversaire de la nouvelle majeur se passe incroyablement bien, et nous dansons et rigolons toute la soirée, nous jouons à des jeu débile, du style "Action ou Vérité", ou au fameux "Jeu de la bouteille". Comme prévu à 1 heure du matin, nous partons à pied chez moi, les invités sont partis, et je ne prendrais pas le risque de conduire, sachant que je suis bourrée, et que la police traîne. Alors on marche en silence, je sais qu'Hassan ne le sens pas du tout, mais après tout il ne peut rien nous arrivé, Chloé, Charles et moi sommes excités, et Cindy, elle ne se doute pas une seconde de ce que nous allons  faire. Alors quand nous arrivons chez moi, Hassan me regarde d'un air "C'est une très très mauvaise idée Laura", mais je souris pour lui dire "Que la fête commence". Hassan et moi avons un lien assez spéciale, on se comprend en un regard , c'est fou. 

    - Et on fait quoi maintenant ? Demande impatiemment Cindy.

Je souris d'un aire vicieux qui n'échappe à personne :

    - Oh non, ton sourire annonce une putain de connerie ! Dit Cindy soudain très sérieuse tandis que moi je lève les yeux au ciel en lui répondant :

    - Tu te rappelles, tu m'as toujours dit que tu voulais essayée le paranormal ? 

Elle ouvre de grands yeux, et elle comprend :

    - Laura, sa peut être dangereux...

Je la coupe :

    - Arrête, si faut sa ne marchera même pas ! 

J'enlève tout ce qu'il y'a sur ma table basse, sors la planche de ouija et la place au centre, puis je pars dans ma chambre à la recherche de mes bougies... Elles sont où ! Je commence à m'énervé quand je mets la main dessus. Je reviens dans le salon, Chloé m'aide à allumer les cinq bougies. J'en ai pris cinq car nous sommes cinq, donc je pensais que se serait nécessaire, même si je n'en ai aucune idées. Hassan me lance un dernier regard. J'hausse les épaules et éteints les lumières, j'ai fait quelques recherches, et j'ai trouvé au hasard des paroles d'invocations. 

    - Bon, commençais-je, déjà on va tous s'asseoir par terre, chacun une bougie devant lui.

Ils s'exécutent ; je continue :