Chain of My Lif-heart {KARMAGISA}

5

Je courai sans m'arrêter.  J'entendais Karma me demander de m'arrêtais.

"-Attends ,toi ! Arrête toi !"

Je m'étais arrêté quand javais senti une main m'aggriper le poignet.

"-eh bah tu cours vite !" Dit Karma

Je ne disais rien, je ne voulais pas rester là.  J'aurai aimé ne pas le croiser comme ça. Je n'osais pas me retourner.  J'étais sûr qu'il allait sr moquer  de moi.

"-En fait tu as fais tomber ça."

Je vis mon téléphone dépasser sur ma gauche. Je l'attrapai rapidement et murmura un merci en prenant une voix  un peu plus aiguë.

"-Derien ! Ça aurait  été  bête de le perdre.  C'est quand même  un objet important. "

Je ne lui répondis pas et il lâcha mon poignet. 

"-Bon je te laisse ! Bonne soirée ."

Je l'entendis partir, je me retournai doucement et je le vis marcher. Il ne m'avait pas reconnu.
Je déverrouillai mon téléphone et je vis un message de la part de Karma.... Ah oui on avait échangé nos numéros un peu plus tôt dans la journée.

"- Nagisa-Kun ! Rebonjour! J'ai vu quelqu'un qui te ressemblait beaucoup tout à l'heure!  Mais c'était une fille avec une jolie robe euh... je crois que la couleur c'était opaline. Cela lui allait grave bien ! Je suis triste car elle ne m'a même pas regardé :(. On aurait pu croire que j'étais en train de l'harceler ou d'essayer de la violer!  Tu te rends compte!  Moi qui suis l'innocence incarné!  Je ne ferai jamais de mal à personne ! Imagine si quelqu'un avait appelé la police !"

Était-il complètement fou ? Je n'avais pas d'autres mots pour le qualifier. Et puis avec ce que  j'avais  vu aujourd'hui, je pouvais être sur qu'il n'était pas si innocent que ça.

"- Est-ce  que  nous parlons de la même personne ? Toi?  L'innocence incarnée ? C'est pour ça que tout le monde a prit peur ce matin ? Au fait, qu'est ce que tu as dit aux autres pour qu'on te traite de monstre?"

J'envoyai mon message tout en se dirigeant vers chez moi. Une fois arrivé, je me dépêchai d'aller me laver   pour me metrre dans une tenue plus confortable.
Je récupérai mon téléphone et vis un message de Karma.

"-Ce matin ? Ahh quand ils ont  insinué des choses?  Je leur ai tout simplement dit que si il y en a un qui t'approche, il se prendra mon joli poing dans la gueule. Et que je n'aimais pas qu'on touche à mes affaires. "

Ses affaires ? Mais je n'étais pas un objet. Je ne pris pas la peine de répondre à son message et je me concentrai sur mes devoirs. Une fois ces derniers finit, je regardai l'heure. Il n'était que 21h48. Ma mère n'allait sûrement pas rentrer avant longtemps. Je n'ai pas  faim, donc je me dirigeai vers la salle de bain. Je me brossai les dents et j'allai dans ma chambre tout en regardant mon téléphone.

Je traînai quelques minutes sur Internet. J'étais allongé sur  mon lit lorsque soudain j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir.

"-Nagisa !"

Je sursautai lorsque j'entendis la voix de ma mère.  Elle avait l'air vraiment en colère. Je n'eus pas le temps de me changer que ma mère rentra dans ma chambre.

"-Tu es une vilaine fille Nagisa! "

J'avais vraiment peur, qu'allait-elle me faire ? Me frapper sûrement.

"- Tu ne t'es même pas inquiété pour ta mère!  Même pas un petit message...attends.. Tu as encore ce pyjama ?! Qu'est-ce-que tu ne comprends  pas  dans le fait  que tu sois une fille ?!? Arrête de te prendre pour ce que tu n'es pas !"

Elle leva la main et me frappa sans retenir son  coup. Elle arracha mon t-shirt avec un élan de rage et continua de me donner des coups. Je m'étais mis à pleurer, c'était la seule chose que  je  pouvais faire de toute façon.

Ma mère s'arrêta et me regarda avec un regard rempli de colère.

"-Regarde ce que  je suis obligée de te faire pour que tu puisses comprendre que tu es une mauvaise fille."

Mon rythme cardiaque s'accéléra et une vague de panique me prit par surprise. Ma mère abordait un sourire qui me colla des frissons. Elle prit le premier objet qui lui passa sous la main et me frappa avec. Avec un manque de chance, je me retrouvai à me faire frapper avec une règle.  Ce qui était fort désagréable.

Elle continuait sans s'arrêter. Je finissais par ne plus vraiment sentir les coups. Ma peau était rouge et à certains endroit on pouvait déjà voir des bleus apparaître.

"-Arrête de pleurer ! Je fais ça pour ton bien tu comprends ça?!  Tu ne fais pas ce que je te dis ! C'est parce que je suis une mauvaise  mère  ?! Dit le que je suis une mauvaise mère!  Je sais très bien que tu le penses !"

Elle me donna encore des coups,  je ne disais rien. Je n'arrivais pas à parler. Ma mère me tira de sur mon lit pour que me mettre au sol. Elle commença à me mettre des coups de pieds.

"- C'est assez pour le moment.  Bonne nuit."

Elle sortit en claquant la porte. J'avais dû mal à respirer. J'avais l'impression d'étouffer.  Je m'étais relevé difficilement puis je m'allongeais en tenant mon ventre.  J'avais affreusement mal.

Je finis par m'endormir après avoir souffert pendant de longues minutes. Le lendemain, je me réveillai en gémissant de douleur.
Je m'étais habillé et j'étais sorti tout en essayant de ne pas faire des gestes trop brusques. Une fois arrivé au collège, je sentis une douleur me prendre en haut du dos et je manquai de tomber.

Je sentis des bras me retenir mais cela me faisait encore plus de mal.

"-Heho Nagisa-kun ça va ?"

C'était la voix de Karma, je lui fis un petit oui de la tête et je me débarrassai de ses bras. J'essayai de marcher  sans  trop montrer que j'avais mal. La tomate se remit à côté de moi et il me prit mon sac avant d'attraper tout doucement mon bras.

"-Va à l'infirmerie Nagisa, tu ne tiendras pas la journée."

"-Non je ne peux pas  rater les cours."

"-Je m'en fous,tu y vas !"

"-Ne t'occupes pas de moi ! Tu ne vois pas que ça aggraverais les choses ?  Bon sang laisse moi ! Je n'ai pas besoin de toi !"

Je pris mon sac qu'il tenait dans sa main droite et je dégageai mon bras. Je me mis à marcher un peu plus rapidement. Je me retournai et je le vis. Il était arrêté et sa tête était baissé.  Ses poings étaient serrés, lorsqu'il releva la tête mon sang se glaça. Son regard était rempli de haine et de tristesse.  Je restai figé à le regarder droit dans les yeux, comme si j'étais ensorcelé par ses yeux.