Partie 2

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Pairis,Avril 1990.

J'ai maintenant 11 ans.Je suis en scolarisée en classe de 6 éme.Tous se passe bien ma mère est fiére de mes résultats scolaire. après le décès de mon père, comme le veut la coutume ma mère s'est remariée avec le frère à mon père baaba daouda; retenez bien ce fameux baaba daouda.

2 ans plus tard me voyant grandir baaba daouda ne faisait que de répéter "houleh a mowni anekadine a wonti débo. A yonti rèssèdé." traduction: "houley tu as grandi maintenant t'es devenue une femme il faut te marier. je pensais qu'il rigolait mais non. il était sérieux.  

  Le lendemain dans l'après midi le téléphone sonne. c'est mon oncle mamadou de mante la jolie qui appelle.ma mère décroche le téléphone "allo hein mamadou iii no bada ade céli? Mowdoumni... naneta salamata? djamtanedé... yaour.. hein houleye eye omoni mougno mi passmamo''. traduction: " aLLO mamadou ça va ça va bien et ta femme salamata ça va? oui houleye est là je lui passe le téléphone. je me dis dans ma tete mais qu'est ce qu'il veut lui? bizarre...

jE Pris le téléphone et parla avec mon oncle... il venait de m'annoncer qu'il m'enmener aux pays pour me recueillir sur la tombe de mon père comme j'étais trop petite pour le faire auparavant. j'etais toute contente je me disais enfin je vais pouvoir faire mon deuil et me recueillir sur la tombe de celui qui ma donner la vie (rip papa tu me manque wallah je pense toujours à lui). il ajouta qu'il allait aussi me présenter mon cousin ablaye......  à qui j'etais promise sans le savoir... J ai toute suite compris qu'il voulait me marier... JE n'ai rien dis il fallait pas que je dise nan il fallait agir INTELLIGEMENT.

aprés avoir raccrocher j'en parla a mère qui n'avait pas son mot à dire sinon baaba daouda allait se facher. c'etait un homme méchant nerveux et sec qu'il ne fallait pas contredire. j'avais une idée en tete m'enfuire pendant la nuit;

4H du mat je prend quelques affaires et essaye de m'enfuire en douce. mais au moment ou j"enclenche la porte j'entend  "houleye to pada djoni djamma hein ane dédado o". "ou vas tu comme ça en pleine nuit houleye hein" c'etait baaba daouda qui m'avait vu.. il m'attrapa par le cou,me traina jusqu'a la chambre,m'enferma avec lui et me tabassa a cou de fer à repasser. j'entendais ma mère qui criait" ko doum woni sibi allah datchoumo" "qu'est ce qui se passe?  laisses ma fille pour l'amour de dieu !'' je criais et non pas parce que ses coups me faisaient mal mais parce que je savais que j'etais prise au piège... je lui dis "tu n'es pas mon père pour me traiter ainsi et c'est là qu'il m'a frappé de plus en plus fort;

lorsqu'il a finit de s'acharner sur moi avant de sortir de la chambre il m'a dit "saa véla sada méta ka djaho fouta sada rèssé" "que tu veuilles ou non tu iras au pays te marier" et il claqua la porte et m'enferma. j'ai pas fermé l'oeuil de la nuit jusqu'au lendemain ou mon oncle de mante-la-jolie arriva et j'entend " to houleye woni" "ou et houleye?" Ma mère répondit que j'étais dans la chambre il toqua a la porte et me dit "houleye paar bagass ma, ko django soubako djèhèrène". "houleye prépares tes affaires nous partons demain matin " j'étais coincée je ne pouvais plus rien faire.

Ma mere m'aida à faire mes valises sans dire un mot; elle était triste car elle ne pouvait rien dire rien faire. Le lendemain nous prime la route en direction de l'aéroport d'Orly. assise dans l'avion l'hotesse ferma la porte de l'avion et le commandant annonça le décollage imminent de l'avion . C'EST LA QUE L'ENFER A COMMENCE...  

Chronique de Houleye cissé,jeune senegalaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant