Chapitre 3

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22:00 pm/Bar
A écouter en même temps : You are the reason de Calum scott.

-ce sera une bière blonde pour moi et ...
-Et ... de même pour moi, fis je.
-Très bien, je vous apporte ça tout de suite, répondit le serveur.
Le serveur s'en va.
-Alors, ça fait combien de temps que vous travaillez à ce petit café ?, me questionne t-il.
-Eh bien disons à peu près trois ans et demie, lui répondis je.
-Et Londres, est vôtre ville natale ?
-Non,fis je avec un sourire sincère, j'habitais en Auvergne, mais je me suis décidé à déménager à mes dix-neuf ans. Il manquait de boulot et je trouvais cette ville intéressante. Et vous ?
-Tutoie moi, fît il, eh bien, c'est mon cas également. Je suis partie d'Auvergne à mes vingts ans pour à peu près les mêmes raisons, me dit il, avec un sourire qui disparaît.
Sûrement que ces raisons le touchaient.
-Mais c'est fou, me dit-il, de se revoir ici,et de prendre un verre ensemble.
-ah bon. De mon côté je ne trouve pas, mentis je, tu m'as laissé. Tu n'es plus que mon patron et moi ton employé.
Bien sûr que je me souvenais de lui, comment aurais-je pus oublier ? J'avais l'amour de ma vie en face de moi. Celui que j'ai aimé au plus profond de moi, je n'avais jamais réellement guérie de notre séparation. Il m'avait laissé en Auvergne car il avait soi-disant reçu une offre pour un job et ne pouvait passer à côté sous aucun prétexte. Notre relation n'était plus réellement stable mais malgré tout nous avions pris la décision de tenir une relation à distance.
Jusqu'à un beau jour, que je me baladais sur Facebook, je reçu un appel, un appel de lui, je décrochais, il commença par s'excuser pendant dix minutes, mais je ne comprenais pas, puis vînt la raison pour laquelle il s'excusait. Je me souviens ce qui me disait : « Excuse-moi Jenny, je suis tellement désolé mais la distance est trop dur.... je ... te... quitte.... je... ne voulais pas le faire comme sa... et puis... j'ai rencontré une femme... (c'était donc cette jeune femme que j'avais vue quelques minutes plutôt) elle n'est pas comme toi certes mais je l'aime... désolé » une larme coula sur mes joues à cette pensée, quand il me sortie de mes songes avec sa douces voix.
-ça ne vas pas Jenny ?, me demanda t-il
-si bien sûr, fis je, en m'essuyant la joue.
-tu en es certaine ?, me redemanda t-il.
-oui évidemment.
Je voulais m'en aller, partir, rentrer chez moi. Je ne voulais plus le voir. Ce que je fis.
-J'y vais, lui dis-je sèchement.
- D'accord, passe une bonne soirée.
-C'est ça, lui répondis en m'en allant.

Je suis sur la route, je marche et je pense à cette soirée.

Je ne comprenais toujours pas pourquoi voulait -il prendre un verre avec moi s'il savait comment cela allait se finir. Et puis se mystérieux inconnu qui m'écrivait.
Le chois m'offrait deux opposés l'un était le futur et l'autre le passée, le mystère et la tentation.
Je songeais à tous sa et rentra chez moi. Pas de courrier ni de mots aujourd'hui, je ne comprenais pas, À vrai dire, à ce moment je ne comprenais plus rien. Il m'avait prévenu malgré tout. Dans sa lettre l'inconnu me disais « Ne t'habitue pas à mes mots quotidiens, car ils n'en sera rien.
Compris jenny ?! »
Et je dois bien le reconnaître, mais ses mots me manquaient.
Je me lave et vais me coucher, il est maintenant 23:30pm je dois dormir.

Demain est un autre jour...

Under the rain                    En ecritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant